![Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, est un profil qui intrigue. Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, est un profil qui intrigue.](https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/politique/affaire-le-graet-amelie-oudea-castera-la-ministre-qui-simpose-a-la-tete-des-sports-4160740/59657980-1-fre-FR/Affaire-Le-Graet-Amelie-Oudea-Castera-la-ministre-qui-s-impose-a-la-tete-des-Sports.jpg)
En six mois, Amélie Oudéa-Castéra a rapidement su s'imposer. En quelques semaines, la ministre des Sports a vu tomber Bernard Laporte, le président de la Fédération Française de rugby, puis Noël Le Graët, le patron du football français. La chute de deux hommes à la tête de très puissantes fédérations et la ministre n’y est pas pour rien.
Une personne "cassante"
À Bernard Laporte, elle exige des garanties autour de sa mise en retrait après sa condamnation pour favoritisme. À Noël Le Graët, elle a maintenu une pression constante jusqu’à ce qu'il lâche son fauteuil. Mais cette ancienne camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA ne fait pas pour autant l’unanimité. Certains anciens collaborateurs la décrivent comme une personne "dure" et "cassante".
Depuis mai dernier, exaspérés, ils sont plusieurs à avoir jeté l’éponge. Cette ancienne championne de tennis est tout aussi cash et clivante en public qu'en privé. De quoi agacer jusqu'à l'Élysée. "Le président a confiance en elle. Mais parfois, elle l'exaspère", confie un conseiller qui rappelle que le pull aux manches arc-en-ciel de la ministre, un symbole LGBT, lors de la Coupe du monde au Qatar, n'était pas du goût de la Présidence.