Marlène Schiappa a rappelé que l'accord de relance économique est une victoire pour "Emmanuel Macron et la France". 1:40
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Ugo Pascolo , modifié à
Invitée d'Europe 1 mardi, quelques heures après un accord européen historique pour une relance économique dans un contexte post-coronavirus, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté Marlène Schiappa estime qu'il s'agit d'une victoire pour Emmanuel Macron et pour la France.

Après quatre jours et quatre nuits, les 27 ont trouvé un accord sur un plan de relance économique commun dans un contexte post-coronavirus. Un deal en forme de "victoire pour Emmanuel Macron et la France", mais aussi pour "le couple franco-allemand", s'est félicitée au micro d'Europe 1 ce mardi, quelques heures après l'événement, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa.

Un accord sous l'impulsion de Macron et Merkel

Pourtant, la bataille était acharnée entre les pays "frugaux" et le couple franco-allemand. Et Marlène Schiappa rappelle même que beaucoup de voix disaient "qu'Emmanuel Macron n'y arriverait pas, que ça n'allait pas aboutir. Mais avec l'impulsion du président et de la chancelière Angela Merkel, les pays européens ont réussi à faire converger leur vue" pour aboutir à ce plan de 750 milliards d'euros, qui crée pour la première fois une dette commune, et s'adosse à un budget pluriannuel de l'UE (2021-2027) de 1.074 milliards d'euros. 

Une "vraie ambition pour l'Europe et une vraie solidarité"

"Je crois que cet accord est l'un des plus longs, si ce n'est le plus long, en termes de discussions", pointe la ministre, soulignant par la même qu'il conclut "trois ans d'engagement du président pour remettre l'Europe au centre du jeu [...], forte sur la scène internationale, et solidaire". Et Marlène Schiappa de souligner : "Ce qui ressort de cet accord, c'est une vraie ambition pour l'Europe et une vraie solidarité entre les pays européens." Tout en rappelant qu'il "va considérablement soutenir le plan de relance en France". Une aide qui se chiffre à 40 milliards d'euros de subventions, a indiqué de son côté le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, mardi sur Franceinfo.