PSA : "l'Etat ne laissera pas faire"

François Hollande a tenu à se montrer volontariste sur le dossier PSA.
François Hollande a tenu à se montrer volontariste sur le dossier PSA. © REUTERS
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avec AFP , modifié à
François Hollande a promis d'agir sur le dossier PSA, accusant la direction de "mensonge".

Le chef de l'Etat s'est voulu volontariste. François Hollande a assuré samedi que "l'Etat ne laissera[it] pas faire" sur le dossier PSA Peugeot Citroën, deux jours après l'annonce du constructeur de la suppression de 8.000 emplois en France. "Le plan en l'état n'est pas acceptable, il doit être renégocié", a lancé le président, interviewé sur TF1 et France 2.

François Hollande s'est montré virulent à l'égard de la direction de PSA, accusée de "mensonge" et d'avoir reporté l'annonce de ce plan à l'après-élections. Ecartant l'idée d'une interdiction de la fermeture de l'usine d'Aulnay, le président a assuré que l'Etat allait employer "les moyens de pression qui peuvent être les siens", pour "faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel".

"Aucun licenciement sec"

"Il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes", a-t-il aussi ajouté, expliquant que le gouvernement allait d'abord mener une "expertise", puis une "concertation", pour qu'il n'y ait "aucun licenciement sec chez Peugeot".

Le chef de l'Etat a aussi rappelé qu'un plan stratégique pour l'automobile serait présenté prochainement. "Dès le 25 juillet, il y aura des décisions", a-t-il promis. "Nous devons donner un effort à la recherche, à l'innovation", a-t-il ajouté, rejetant l'idée d'un retour de la prime à la casse.