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"Fini de rêver", commentent les électeurs UMP

Europe1 .fr avec Nathalie Chevance - Mis à jour le . 1 min
A six mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est intervenu en direct sur France 2 et TF1 pour parler de la crise.
A six mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est intervenu en direct sur France 2 et TF1 pour parler de la crise. © Reuters

L'intervention de Nicolas Sarkozy jeudi recueille un succès mitigé auprès des sympathisants.

A six mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est intervenu en direct sur France 2 et TF1 pour parler de la crise, de la dette, du sauvetage de l’euro. Objectif : rassurer son électorat en adoptant une posture pédagogique sur la crise . Une intervention qui a recueilli un succès mitigé auprès des sympathisants UMP qu'Europe 1 a pu rencontrer à Marseille.

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Stéphanie, tentée par un vote Front national, a dit avoir été convaincue par l'allocution télévisée du président. L'image protectrice de gestionnaire qu'a montrée Nicolas Sarkozy a rassuré cette coiffeuse inquiète pour l'avenir. "Il n'a pas essayé de trop enjoliver la crise en disant : 'ça va s'arranger'. Non, il sait que l'on traverse une très très grosse crise et que ce n'est pas demain que ça va s'arranger. Il ne nous a pas menti sur ça", a-t-elle commenté.

"Fini de rêver" :

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"Fini de rêver", a résumé Audrey, commerçante marseillaise pour qui Nicolas Sarkozy reste l'homme de la situation. "Pour l'instant, je n'en vois pas d'autres. Il est là, il fait son boulot", a-t-elle ajouté. Si la commerçante reconnaît que les mesures annoncées par le président de la République sont "impopulaires", elle se réjouit qu'il prenne "le taureau par les cornes".

Philippe n'est pas de cet avis. Pour ce chef d'entreprise, également électeur UMP, le président de la République n'a pas été suffisamment "incisif et courageux". "Il est toujours dans la bonne tradition française, de respecter l'opposition et d'en avoir peur. Il est resté dans le politiquement correct pour ne pas décevoir et conserver un maximum d'électeurs possible".

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"Rien ne m'a vraiment convaincu"

L'entrepreneur a estimé que les propositions de Nicolas Sarkozy n'allaient pas assez loin. Des incertitudes reposent en effet sur les mesures qui permettront de réaliser les six à huit milliards d'euros d'économies du nouveau plan d'austérité . "Rien ne m'a vraiment convaincu ce soir", a-t-il résumé.