100 ans après la fin de la Grande Guerre, Emmanuel Macron, entouré de nombreux dirigeants du monde, va devoir faire d'un hommage national, une célébration internationale en faveur de la paix.
Ne pas trop marteler le passé. Voilà le souci principal d'Emmanuel Macron, qui parlera ce dimanche matin devant près de 70 chefs d'état et de gouvernement devant la tombe du soldat inconnu. Durant une quinzaine de minutes, le président va ancrer ce 11 novembre dans le présent. Ne pas rappeler les humiliations des vaincus, mais insister sur la construction d'une paix durable dans le futur, explique l'Elysée.
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"Il est plus facile de faire la guerre que la paix". Sur la forme, la cérémonie est inchangée : le président s'exprimera après une revue des troupes. Une minute de silence sera alors observée, puis c'est la sonnerie aux morts qui retentira, avant la Marseillaise. "Il est plus facile de faire la guerre que la paix", disait Georges Clemenceau, une citation régulièrement reprise par Emmanuel Macron. L'Elysée indique d'ailleurs que la présence des chefs d'Etat n'est pas que mémorielle, elle est aussi un engagement. Se rappeler de la guerre pour construire la paix : voilà la trame de cette journée exceptionnelle, puisque les chefs d'état sont tous invités l'après-midi au grand forum pour la paix.