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Viols et agressions sexuelles : l'ancien prêtre d'Orléans renonce à faire appel de sa condamnation

Europe 1 avec AFP // Crédit photo :Loïc Venance/AFP . 1 min
L'ancien prêtre d'Orléans, reconnu coupable de centaines de viols et agressions sexuelles aggravées et condamné à 17 ans de réclusion criminelle, a renoncé à faire appel de sa condamnation.
L'ancien prêtre d'Orléans, reconnu coupable de centaines de viols et agressions sexuelles aggravées et condamné à 17 ans de réclusion criminelle, a renoncé à faire appel de sa condamnation. © Loïc Venance/AFP

Olivier de Scitivaux de Greische, ancien prêtre d'Orléans et condamné à 17 ans de réclusion criminelle en mai 2024 pour viols et agressions sexuelles aggravées, a renoncé à faire appel de sa condamnation. L'ancien prêtre avait "reconnu tout sans réserve" au cours du procès.

L'ancien prêtre d'Orléans, reconnu coupable de centaines de viols et agressions sexuelles aggravées et condamné à 17 ans de réclusion criminelle, a renoncé à faire appel de sa condamnation, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information de la République du Centre.

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Olivier de Scitivaux de Greische, 65 ans, avait été reconnu "coupable de l'ensemble des faits de viols et agressions sexuelles aggravées", fin mai 2024 par la cour d'assises du Loiret. Il avait alors décidé de faire appel.

La condamnation "est donc définitive"

Sa peine, d'une période de sûreté de dix ans, avait été assortie d'un "suivi socio-judiciaire", "une injonction de soins", "l'interdiction d'exercer toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec des mineurs".

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"L'accusé a renoncé à faire appel de sa condamnation, qui est donc définitive", a-t-on appris jeudi auprès d'une source judiciaire.

Les "attouchements, les caresses, les fellations, les pénétrations digitales et péniennes" évoqués au cours du procès avaient été commis dès les années 1990 et jusqu'au début des années 2000 sur quatre victimes - dont trois frères - dès leur 7 ou 9 ans et jusqu'à 20 ans pour l'une des victimes.

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L'ancien prêtre, renvoyé à l'état laïc à sa demande, avait "reconnu tout sans réserve" au cours du procès.

Des alertes données dès les années 1980

Il avait également avoué des viols et agressions sexuelles sur deux autres victimes dès 1982, des faits qui n'ont pu être jugés en raison de la prescription.

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Les faits jugés se sont produits dans différents domiciles de la région orléanaise, au presbytère de la paroisse Saint-Paterne d'Orléans, dans un château, en colonie de vacances les étés à Perros-Guirec (Côtes-d'Armor) ou à Abondance (Haute-Savoie), l'hiver, en dépit de premières alertes émises par des animateurs et familles auprès du diocèse dès les années 1980. En vain, jusqu'au signalement à la justice de Monseigneur Jacques Blaquart, en 2018.

L'Eglise catholique est depuis des années secouée par des scandales de pédo-criminalité. En France, un rapport rendu en octobre 2021 estime qu'en 70 ans, environ 330.000 personnes ont été agressées au sein de l'Eglise lorsqu'elles étaient mineures.