«C’est une frustration libératrice» : Adeline François raconte son transfert de BFM TV à LCP
Invitée dans Culture Médias, Adeline François se confie sur sa nouvelle expérience sur la LCP après avoir passé plusieurs année à la matinale de BFM TV. Pour la journaliste, "c’est une frustration libératrice".
Après plusieurs années passées à la tête de la matinale de BFM TV, Adeline François a choisi, à la fin de la dernière saison, de tourner une page. C’est désormais sur LCP que la journaliste prend les commandes d’une nouvelle émission quotidienne diffusée à 19h30, Chaque voix compte. Au micro d’Europe 1, Adeline François revient sur son transfert d’une rédaction de renom à l’autre.
Pour la journaliste, chaque jour était une course contre la montre à BFM TV avec les audiences à surveiller constamment de très près. "C’est une ambiance qui tombe à 11 heures. On épluche chaque quart d’heure pour voir quelle thématique n’a pas fonctionné la veille", a-t-elle raconté. "C’est une libération frustrante ou une frustration libératrice", a confié la journaliste puisque chez LCP le ton est tout autre. "Chez LCP, il n’y a pas d’audience. On construit l’émission avec nos convictions. Je suis très bien entourée, il y a vraiment une co-construction qui est passionnante", a-t-elle comparé.
"J’ai l’impression d’être là où il faut que je sois"
Lancée le 9 septembre dernier, au lendemain du vote de confiance demandé par François Bayrou, Chaque voix compte est une émission de débats politiques tournée juste sous l’Hémicycle. "On est des artisans, on a tout fait : le générique, le nom de l’émission, le conducteur, le découpage", a-t-elle expliqué avec fierté. "On a un gros avantage géographique. LCP, c’est à l’Assemblée nationale. Les studios sont en dessous de l’Hémicycle", a-t-elle relaté.
Sur LCP, elle retrouve un espace pour approfondir, nuancer, expliquer avec une émission qui consacre ses 40 premières minutes à un décryptage de l’actualité et une deuxième partie de débat politique. "J’ai l’impression d’être là où il faut que je sois", a conclu Adeline François.