Washington dénonce la "responsabilité" de Moscou après les bombardements en Syrie

Plus de 400 civils, dont une centaine d'enfants, ont été tués en cinq jours de frappes aériennes et tirs d'artillerie du régime syrien et de son allié russe contre la Ghouta orientale.
Plus de 400 civils, dont une centaine d'enfants, ont été tués en cinq jours de frappes aériennes et tirs d'artillerie du régime syrien et de son allié russe contre la Ghouta orientale. © ABDULMONAM EASSA / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Depuis le début de la campagne sanglante menée par le régime syrien et l'aviation russe, dimanche, plus de 400 civils ont été tués à la Ghouta, en Syrie.

Les Etats-Unis ont dénoncé jeudi la "responsabilité particulière" de la Russie dans les bombardements menés par le régime de Damas qui ont fait plus de 400 morts depuis dimanche dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale en Syrie.

La responsabilité "particulière" de la Russie. "Sans le soutien apporté par la Russie à la Syrie, cette dévastation et ces morts n'auraient pas eu lieu", a déclaré à la presse Heather Nauert, porte-parole du département d'Etat. Au moins 46 civils supplémentaires sont morts jeudi. "Cela nous rappelle la responsabilité particulière de la Russie dans ce qu'il se passe là-bas", a-t-elle ajouté. Ces propos sont intervenus quelques heures après l'échec d'un projet de résolution devant le Conseil de sécurité de l'ONU visant à imposer un cessez-le-feu humanitaire de 30 jours en Syrie.

"Cette désescalade est une blague". Heather Nauert a accusé Moscou d'avoir "mis des bâtons dans les roues" des négociations du cessez-le-feu. Selon elle, les 400 morts reflètent l'échec des pourparlers d'Astana, au cours desquels la Turquie, soutien des rebelles syriens, l'Iran et la Russie, alliés du régime de Bachar al-Assad, s'étaient entendus sur la création de zones de "désescalade" censées réduire les violences en Syrie. "Cela montre bien à quel point cette zone de désescalade est une blague", a-t-elle asséné.

Que se passe-t-il dans la Ghouta orientale en Syrie ? On vous explique en 1 minute :