Une cellule djihadiste démantelée entre le Maroc et l'Espagne

Une partie des membres de la cellule ont été arrêtés à Fnideq, au Maroc (photo d'illustration).
Une partie des membres de la cellule ont été arrêtés à Fnideq, au Maroc (photo d'illustration). © FADEL SENNA / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Trois membres de cette cellule ont été arrêtés à Fnideq (nord du Maroc), en "coordination avec les services de sécurité espagnols", selon un communiqué du ministère marocain de l'Intérieur.

Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement mardi d'une "cellule terroriste" liée au groupe État islamique (EI) et composée de cinq membres de 22 à 33 ans, lors d'une opération conjointe menée au Maroc et en Espagne.

Armes blanches, uniformes militaires et appareils électroniques. Trois membres de cette cellule ont été arrêtés à Fnideq (nord du Maroc), en "coordination avec les services de sécurité espagnols", selon un communiqué du ministère marocain de l'Intérieur. Les deux autres, de nationalités marocaine et sénégalaise, ont été arrêtés à Bilbao, dans le nord de l'Espagne, a ajouté l'Intérieur. L'opération a permis la saisie d"armes blanches, uniformes militaires et appareils électroniques", a précisé cette source.

Les membres de cette cellule sont soupçonnés d'avoir mené des "campagnes de propagande" et "recruté des jeunes dans les deux pays pour commettre des actes terroristes sous la bannière" du groupe djihadiste État islamique. Épargné par les attentats de l'EI, le royaume - qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste - avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011). La Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, avait été touchée en août 2017 par un double attentat revendiqué par l'EI, à Barcelone et Cambrils, qui avait fait 16 morts. Les auteurs de ces attaques étaient pour la plupart d'origine marocaine.