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Un détenu qui portait le même nom qu’un autre prisonnier a été libéré par erreur aux États-Unis

Marina Sgard . 1 min
Un détenu qui portait le même nom qu’un autre prisonnier a été libéré par erreur aux États-Unis
Un détenu qui portait le même nom qu’un autre prisonnier a été libéré par erreur aux États-Unis © Wojtek RADWANSKI / AFP

Une erreur administrative grave a entraîné, le 25 juillet dernier, la libération accidentelle de Khalil Bryan, détenu dangereux à la Nouvelle‑Orléans. Confondant son nom avec celui d’un autre prisonnier, les autorités ont relâché le mauvais individu, soulevant d’importantes questions sur les failles du système pénitentiaire local.

Deux Bryan pour le prix d'un. Dans le cadre de la réception d’une caution déposée pour un autre détenu, des agents ont commis une erreur d’identité en relâchant par inadvertance Khalil Bryan, un prisonnier détenu pour des charges sérieuses à la Nouvelle‑Orléans.

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C’est un détenu qui porte le même nom de famille qui devait être relâché, sous la surveillance des forces de l’ordre. Selon la shérif Susan Hutson, cette erreur, résultant d’un nom de famille semblable, illustre une défaillance des processus internes de vérification.“L'erreur... est le résultat d'une erreur humaine : une identification erronée basée sur un nom de famille commun”, a-t-elle justifié.

Un détenu à haut risque libéré sans contrôle

L’individu était incarcéré pour des faits incluant possession de biens volés, paraphernalia de drogue, résistance à un agent, ainsi qu’un mandat pour agression aggravée avec arme à feu, violence domestique, mise en danger d’enfant et effraction de domicile. La shérif Susan Hutson a présenté des excuses publiques et assumé l’entière responsabilité de l’incident qu’elle qualifie comme étant "inacceptable". Une enquête interne a été immédiatement lancée et des sanctions disciplinaires sont attendues.

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Le procureur du district, Jason Williams, a dénoncé une faute systémique "absolument évitable", pointant le risque public grave induit par la libération de Bryan malgré les restrictions et mandats actifs. Le directeur Homicide Matthew Derbes a exprimé son indignation puisque l’erreur est survenue malgré le fait que Bryan soit “deux fois plus imposant que l’homme qu’on croyait libérer", soulignant une absence flagrante de vérification physique.

Une chasse à l’homme multi-juridictionnelle a alors été lancée pour retrouver et reconduire Khalil Bryan en prison, d’ailleurs appelé à se rendre. Un plan de renforcement immédiat des procédures de contrôle à la libération, notamment vérification du prénom, visage et historique est prévu. Cet incident survient seulement dix semaines après l’évasion spectaculaire de dix détenus par un trou creusé derrière des toilettes dans le même établissement, le 16 mai dernier. Neuf fugitifs ont été capturés, un reste toujours en fuite.