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Dijon : ce que l'on sait du profil des deux détenus qui se sont évadés

Jean-Baptiste Marty avec la rédaction d'Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Police (Photo d'illustration).
Police (Photo d'illustration). © Beata Zawrzel / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Deux détenus sont parvenus à s'évader de la prison de Dijon tôt ce jeudi matin après avoir scié les barreaux de leur cellule. Selon les informations d'Europe 1, il s'agit d'un jeune homme de 19 ans et d'un autre homme de 32 ans. Une enquête de flagrance a été ouverte de chef d’évasions en bande organisée.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux détenus se sont évadés de la prison de Dijon après avoir scié les barreaux de leur cellule. L'évasion a été constatée à 7 heures du matin, indique une source policière.

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"Ce jeudi 27 novembre 2025, à 7 heures, au moment du contrôle des effectifs au quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Dijon, l’évasion de deux personnes détenues, qui ne sont pas des narcotrafiquants, a été constatée. Le parquet a été avisé et est sur place", a indiqué le procureur.

Une enquête de flagrance a été ouverte de chef d’évasions en bande organisée. Selon les informations d'Europe 1, les deux détenus en question sont un jeune homme de 19 ans et un autre homme âgé de 32 ans.

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Les deux détenus ne partageaient pas la même cellule

Le premier individu, né en mai 2006, était en détention depuis octobre 2024 dans le cadre de faits de tentatives d'assassinat et association de malfaiteurs dans des affaires liées au trafic de stupéfiants, d'après une source proche du dossier à Europe 1. Le second, né en juin 1993, est écroué depuis avril 2023 pour violences et menaces sur conjoint et devait sortir en juin prochain.

Les deux hommes étaient en quartier disciplinaire, mais ils ne partageaient pas la même cellule. Selon une source pénitentiaire, ils ont réussi à scier leurs barreaux au moyen de lames vraisemblablement reçues via des drones.

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Un établissement vétuste

Un véritable fléau pour Frédéric Stoll, délégué régional Force ouvrière Pénitentiaire à Dijon. "Les drones aujourd’hui livrent toutes les nuits sur la maison d’arrêt de Dijon. Les agents pénitentiaires le savent, la direction le sait, et les voisins aussi parce que ceux qui habitent autour de la prison les voient", relate-t-il.

"La semaine dernière, on a retrouvé des lames de scie. Un jour, on va retrouver un pistolet... Tout peut rentrer, c’est un libre-service. Ce n’est plus possible de travailler dans des conditions d’insécurité comme ça", assène Frédéric Stoll.

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La maison d'arrêt de Dijon est un établissement vétuste, construit au 19e siècle, et qui affiche un taux de surpopulation carcérale de 170%. Elle fait partie des six établissements prioritaires du plan "zéro portable en prison" annoncé par Gérald Darmanin.