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Ukraine : «Les questions territoriales ne seront négociées» que par Zelensky, assure Macron

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Deux jours avant la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine dédiée à la guerre en Ukraine, le président français Emmanuel Macron a eu un échange avec son homologue américain, affirmant que "les questions territoriales ne seront négociées" que par Volodymyr Zelensky. "La volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

"Les questions territoriales qui relèvent de l'Ukraine ne peuvent être négociées, ne seront négociées que par le président ukrainien" Volodymyr Zelensky, a annoncé Emmanuel Macron ce mercredi après un échange avec Donald Trump, deux jours avant la rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine en Alaska. Même si, selon lui, "il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse, des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table".

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Depuis le fort de Brégançon, le chef de l'État français a ajouté que "la volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu" en Ukraine dans le cadre de cette rencontre très attendue. "C'est très important qu'à l'occasion de cette réunion, il puisse y avoir un cessez-le-feu qui soit obtenu par les États-Unis d'Amérique. Et nous soutenons cette initiative", a-t-il appuyé.

L'Ukraine "doit être à la table" des négociations, dit Friedrich Merz

Emmanuel Macron a participé mercredi à une visioconférence avec Donald Trump à laquelle d'autres dirigeants européens étaient conviés, dont le chancelier allemand Friedrich Merz qui était aux côtés de Volodymyr Zelensky à Berlin. Le président ukrainien a affirmé que l'obtention d'un "cessez-le-feu immédiat" devait être le "thème central" de la rencontre, et a demandé des sanctions si la Russie ne l'acceptait pas. Pour le moment, il n'est pas convié à la rencontre de vendredi entre Trump et Poutine.

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L'Ukraine "doit être à la table" des négociations lors des prochaines "réunions" qui suivront celle de vendredi, a également déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz. Lui aussi a estimé qu'un cessez-le-feu devait venir "en premier" entre les deux pays pour que d'éventuelles négociations se déroulent "dans le bon ordre".

De son côté, le chef de l'Otan, Mark Rutte, a affirmé que l'Europe et les États-Unis sont "unis" dans leur effort pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, déclenchée en février 2022. "La balle est désormais dans le camp de Poutine", a-t-il enchéri, qualifiant l'appel téléphonique d'"excellent".