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Sommet pour la paix en Ukraine : les dirigeants européens tentent d’afficher leur unité et leur fermeté

Jacques Serais

Donald Trump doit rencontrer Vladimir Poutine en Alaska vendredi pour discuter d'un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine, qui dure depuis près de trois ans et demi. Des négociations sans les Européens, ni Kiev, même si les dirigeants du vieux continent vont s'entretenir ce mercredi à distance avec le président ukrainien, puis le président américain pour tenter de faire entendre leur voix.

À deux jours d’un sommet annoncé comme décisif sur l’Ukraine entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni vont tenter de se coordonner ce mercredi. Une visioconférence de la "coalition des volontaires" aura lieu aujourd’hui, avec un objectif : préparer la position occidentale avant la rencontre de vendredi en Alaska.

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Sauver les apparences

À défaut d’être invités en Alaska, les dirigeants européens tentent d’afficher leur unité par visio-conférence, Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer veulent définir une position commune pour délivrer un message fort avant la rencontre au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Pour Emmanuel Macron, l’enjeu est de taille : sauver les apparences d’une Union européenne absente d’un rendez-vous qui pourrait déboucher sur un cessez-le-feu réclamé depuis des mois par Kiev, voire peut-être sceller la fin de la guerre.

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Et ce d’autant plus que les 27 rappellent inlassablement leurs principes : soutien total à l’Ukraine et respect de son intégrité territoriale. Une ligne de fermeté vis-à-vis de Moscou, que compte faire valoir Emmanuel Macron et ses homologues. Ils devraient s’entretenir dans la journée à l’issue de leur réunion avec le président américain.