Trêve à Gaza : les négociateurs ont trouvé un «terrain d'entente» à Paris, affirme Washington
Les négociateurs de pays clés à l'accord qui permettrait de parvenir à une trêve à Gaza contre la libération des otages ont trouvé lors de leurs récentes discussions à Paris un "terrain d'entente", a déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden.
Un "terrain d'entente" a été trouvé lors de récentes négociations à Paris visant à décrocher une trêve à Gaza , a déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden . "Il est vrai que les représentants d'Israël, des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar se sont rencontrés à Paris et sont parvenus à un terrain d'entente entre eux quatre à propos des contours" d'un possible accord sur la libération des otages et "d'un cessez-le-feu temporaire", a indiqué sur CNN le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Un "accord solide et final" dans les prochains jours ?
"Je ne vais pas rentrer dans les détails de cela parce qu'ils sont toujours en train d'être négociés", a-t-il dit, mais "il faudrait qu'il y ait des discussions indirectes du Qatar et de l'Égypte avec le Hamas, parce qu'au final, ils devront donner leur accord à la libération des otages. Ce travail est en cours". "Nous espérons que, dans les prochains jours, nous pouvons parvenir à un point où il y a effectivement un accord solide et final sur cette question", a encore dit Jake Sullivan sur la télévision américaine.
Des technocrates égyptiens, qataris, américains, israéliens et des cadres du Hamas ont repris dimanche à Doha les négociations pour une trêve à Gaza, a annoncé une télévision proche du renseignement égyptien, et ces discussions "seront suivies de réunions au Caire", selon AlQahera News. Tous ces pourparlers "assurent le suivi de ce qui a été discuté à Paris", ajoute la chaîne, citant "des hauts responsables" sous couvert d'anonymat.
Une délégation israélienne menée par le chef du Mossad était vendredi à Paris pour un suivi du projet de trêve discuté fin janvier en France avec ces mêmes interlocuteurs.