Syrie : l'OIAC annonce enquêter sur la dernière attaque chimique présumée

Image d'illustration de la ville de Douma
Image d'illustration de la ville de Douma © STRINGER / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé enquêter sur des informations faisant état d'une attaque chimique sur la ville de Douma.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé ce lundi enquêter sur des informations faisant état d'une attaque chimique sur la ville de Douma, ultime poche rebelle dans la Ghouta orientale en Syrie.

"Établir si des armes chimiques ont été utilisées". L'OIAC a "effectué une analyse préliminaire des informations sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dès leur publication", a déclaré le directeur général de l'organisation, Ahmet Uzumcu. Davantage d'éléments seront rassemblés "pour établir si des armes chimiques ont été utilisées", a-t-il ajouté. 

Pour le régime, une "farce" des insurgés en déroute. Onze cas de suffocation ont été rapportés après un raid aérien du régime syrien sur la dernière poche rebelle de la Ghouta orientale, a annoncé samedi une ONG, les secouristes dénonçant une possible attaque au gaz de chlore. Immédiatement après les accusations des Casques blancs, les secouristes en zone rebelle et les médias d'Etat ont nié toute responsabilité du régime de Bachar al-Assad, dénonçant une "farce" des insurgés en déroute.

Damas responsable pour Trump et Macron. De leurs côtés, Donald Trump et Emmanuel Macron confirment l'emploi d'armes chimiques. L'Élysée, puis la Maison-Blanche, ont publié des communiqués faisant état d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et Emmanuel Macron durant lequel, selon l'Élysée, ils ont "fermement condamné les attaques chimiques le 7 avril contre la population de Douma dans la Ghouta orientale". La présidence française n'a pas cité explicitement le gouvernement syrien.