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Sommet Trump-Poutine : l'Europe veut que l'Ukraine participe aux négociations en amont de la rencontre

Antoine Bienvault - Mis à jour le . 1 min

À quelques jours du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les dirigeants européens appellent fermement le président américain à associer Volodymyr Zelensky aux discussions. Craignant un accord défavorable à l’Ukraine, ils insistent pour que Kiev soit au cœur du processus de paix, tout en maintenant la pression sur Moscou.

La pression monte de la part des Européens pour la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ce vendredi 15 août. Ils poussent pour que Volodymyr Zelensky soit convié à la réunion au sommet entre les deux chefs d'Etat en Alaska, les Européens redoutent un accord qui pénaliserait l'Ukraine. Dans ce contexte, ils en appellent désormais à Donald Trump.

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Une très forte pression de la part de ses alliés européen

Dans une déclaration commune, les principaux dirigeants européens rappellent à Donald Trump que la voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans les Ukrainiens. Des propos qui sonnent comme un écho à ceux de Volodymyr Zelensky qui avertitisait samedi que toute décision prise sans l'Ukraine irait à l'encontre de la paix.

Plus que jamais unis, les Européens mettent donc la pression sur le président américain pour remettre Kiev au centre du jeu. Une stratégie qui, malgré les apparences, pourrait fonctionner selon Jean-Éric Branat, spécialiste de la politique américaine.

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"Donald Trump a reçu une très forte pression de la part de ses alliés européens, dont il ne peut pas se passer. Et c'est vrai que l'invitation à Zelensky serait la moindre des choses. À ce moment-là, ça prendrait une autre dimension. Mais Poutine acceptera-t-il que Zelensky soit là ? On peut en douter", détaille-t-il.

L'Europe demande de ne pas modifier les frontières internationales par la force

Dans leur déclaration commune, les Européens rappellent que les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force. Une réponse à la sortie de Donald Trump vendredi, qui pour la première fois a évoqué l'idée d'un échange de territoires entre la Russie et l'Ukraine.

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À l'inverse, l'Europe demande au président américain de maintenir la pression sur Moscou et se dit prête à soutenir cette action sur le plan diplomatique et militaire tout en appelant une nouvelle fois à poursuivre les sanctions financières à l'encontre de Moscou.