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Charge nucléaire, impossible à intercepter… Qu’est-ce que le nouveau drone sous-marin Poséidon testé par la Russie ?

Antoine Bienvault (du service reportage) - Mis à jour le . 1 min
Ce drone sous-marin Poséidon est capable de parcourir au moins 10.000 kilomètres à plus de 150 kilomètres par heure.
Ce drone sous-marin Poséidon est capable de parcourir au moins 10.000 kilomètres à plus de 150 kilomètres par heure. AFP / © Alexander KAZAKOV / POOL / AFP

Vladimir Poutine a annoncé mercredi l'essai d'une arme atomique sous-marine baptisée "Poséidon". Ce drone à capacité nucléaire est décrit par le Kremlin comme l'arme la plus puissante jamais développée.

Vladimir Poutine montre encore les muscles. Quatre jours après l'essai par la Russie d'un missile aérien à propulsion nucléaire, le président russe a fait part mercredi d’un nouveau test, sous-marin cette fois-ci, du drone nucléaire Poséidon. Long de 24 mètres et lesté d’une charge nucléaire, ce drone sous-marin Poséidon est capable de parcourir au moins 10.000 kilomètres à plus de 150 km/h.

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"Aucun moyen d'intercepter" cette torpille

Selon Vladimir Poutine, une fois lancée, il n’existe "aucun moyen d'intercepter" cette torpille à la puissance nucléaire sans précédent. Une arme de pointe dont les effets seraient dévastateurs si elle était utilisée, comme l’explique Xavier Tytelman, spécialiste aéronautique et défense. 

"L’objectif de Poséidon est d’embarquer une charge nucléaire sous l’eau, pour la faire exploser et ainsi provoquer une immense explosion. Cette dernière engendrerait un tsunami radioactif géant, et rendrait ainsi n’importe quelle ville côtière inhabitable pendant des dizaines d’années", souligne-t-il.

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Une arme de dissuasion avant tout

En clair, une hypothétique utilisation de Poséidon conduirait inévitablement à une guerre nucléaire d’ampleur. Mais pour Xavier Tytelman, aussi puissante soit elle, cette arme ne changera rien pour Vladimir Poutine en Ukraine. "Cela reste de la dissuasion. Sur le front ukrainien, cela n’a aucune utilité, car il faut surtout, des missiles, des avions, des hélicoptères. Et ça, il en manque", insiste le spécialiste. 

Avec ce nouveau test d’armement, Vladimir Poutine provoque en revanche une nouvelle fois Donald Trump, qui avait déjà jugé lundi "inapproprié" l’essai d’un missile aérien du Kremlin.