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Renvoi de l'influenceur algérien «Doualemn» en France : Paris n'aura d'autre choix que «de répliquer»

Jacques Serais, Thomas Lacroix - Mis à jour le . 1 min

Le bras de fer diplomatique se poursuit entre Alger et Paris ce dimanche 12 janvier. Le Quai d'Orsay a en effet publiquement répondu au communiqué algérien stipulant quel la tentative d'expulsion de l'influenceur était "arbitraire et abusive".

Depuis l'expulsion ratée de l'influenceur algérien Doualemn, les relatons franco-algériennes s'en finissent plus de se tendre. Alors que Bruno Retailleau évoquait une "humiliation" de la part d'Alger, le pouvoir local a répondu. Il estime n'être "d'aucune façon engagée dans une logique d'escalade, de surenchère ou d'humiliation". 

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Un communiqué provocateur

Une réponse aux déclarations du ministre de l'Intérieur français et de Jean-Noël Barrot. La tentative d'expulsion de Doualemn était "arbitraire et abusive" aux yeux d'Alger, qui estime que cela a empêché l'influenceur de faire valoir ses droits tant devant les juridictions françaises qu'européennes. Doualemn doit en effet passe devant le juge le 24 février prochain.

"On voit bien qu'il y a une véritable volonté de provoquer, parce que le communiqué fait également allusion au fait qu'il aurait été expulsé trop tôt, alors qu'en fait, s'il est expulsé, il va échapper au procès", commente le géopolitologue Alexandre del Valle. "C'est presque ironique"

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Les Algériens évoquent par ailleurs dans le même communiqué une campagne de désinformation, voire de mystification, menée par l'extrême droite française. "Il n'y a pas plus nationaliste que l'Algérie", rappelle le spécialiste pour qui ces termes sont choquants.

La France "n'aura d'autre possibilité que de répliquer"

"Tous les Algériens avec qui je parle sont très fiers que leur pays soit très nationaliste. L'hymne national, le drapeau à tout bout de champ, l'expulsion de clandestins étrangers, le refus de toute ingérence... Donc cela aussi, ça ressemble beaucoup à l'accuseur-accusé."

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Mais à ce stade, aucune réaction côté français, le Quai d'Orsay se contente de rappeler les propos tenus vendredi 10 janvier par Jean-Noël Barrot. "Si les Algériens poursuivent cette escalade, alors nous n'aurons pas d'autre possibilité que de répliquer", a expliqué le ministre des Affaires étrangères.