Réfugiés : la Commission européenne ouvre des procédures légales contre Varsovie, Budapest et Prague

Des procédures légales ont été engagées par la Commission européenne pour non respect du plan de répartition des demandeurs d'asile.
Des procédures légales ont été engagées par la Commission européenne pour non respect du plan de répartition des demandeurs d'asile. © OLIVER KILLIG / DPA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre tchèque a d'ores et déjà fait savoir qu'il rejetait la décision de la Commission.

La Commission européenne a entamé mardi une procédure légale à l'encontre de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque, pour non respect du plan de répartition des demandeurs d'asile.

Mise en demeure. L'envoi de lettres de mise en demeure est la première étape de la procédure à laquelle la Commission peut avoir recours quand les Etats membres de l'UE ne respectent pas leurs obligations. "Malheureusement, malgré des appels répétés, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, en contravention avec leurs obligations légales (...) et leurs engagements auprès de la Grèce, de l'Italie et d'autres Etats membres, n'ont pas pris les dispositions nécessaires", a indiqué la Commission dans un communiqué. "Dans ce contexte (...), la Commission a décidé d'entamer des procédures légales contre ces trois pays membres", lit-on dans le communiqué.

Prague rejette la décision. A Prague, le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, a rejeté la décision de la Commission européenne. "La Commission européenne insiste, sans chercher à comprendre, pour faire respecter des quotas qui ne marchent pas, qui sapent la confiance dans l'UE et écartent les solutions qui marchent pour régler la crise migratoire", a déclaré Bohuslav Sobotka.