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Près de deux ans après le 7 octobre, un conseil de sécurité de l'ONU consacré aux otages israéliens

Frédéric Simon . 1 min

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence, ce mardi 5 août, pour débattre du sort des otages israéliens, après la diffusion de vidéos choquantes par le Hamas. Sous pression, le Premier ministre Benjamin Netanyahou exclut désormais toute négociation, expliquant que le Hamas ne veut pas d'un accord.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, ce mardi matin, une réunion d’urgence consacrée au sort des otages israéliens détenus par le Hamas. Cette convocation intervient après la diffusion de vidéos particulièrement troublantes montrant deux captifs affaiblis, dont l’un est filmé en train de creuser ce qu’il présente comme sa propre tombe. Ces images ont suscité une onde de choc et une vive émotion dans le monde entier.

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En Israël, la publication de ces vidéos a ravivé l’indignation et la pression sur le gouvernement. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, profondément choqué, a condamné ces scènes d’une extrême cruauté. Alors que des manifestations massives ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Tel-Aviv, réclamant la libération rapide des otages, Benjamin Netanyahou a clairement exclu la possibilité de négociations directes avec le Hamas.

Une intensification des opérations militaires

Face à un groupe terroriste inflexible, qui refuse toute forme d’échange, le chef du gouvernement israélien envisage désormais une intensification des opérations militaires pour sauver les otages. Cette option, cependant, divise la hiérarchie militaire qui redoute les risques d’une offensive élargie dans la bande de Gaza, notamment dans les zones où se trouveraient les captifs encore en vie. L’enjeu est de taille : si une action militaire accrue devait mettre en danger la vie des otages, elle pourrait aussi compromettre leur libération.