Première réunion entre Donald Trump et les services de renseignements

Donald Trump.
Donald Trump. © MARC PISCOTTY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Cette réunion, qui s'est déroulée mercredi, consistait à dévoiler au candidat républicain l'état des menaces mondiales contre les États-Unis.

Donald Trump a participé mercredi à une réunion d'informations confidentielle avec des représentants des services de renseignement américains, un privilège réservé aux deux candidats rivalisant pour succéder à Barack Obama à la Maison-Blanche afin de les préparer aux responsabilités.

L'état mondial des menaces. Le candidat républicain s'est rendu dans les locaux du FBI à New York pour y participer à cette réunion d'informations, selon la chaîne ABC, car l'immeuble dispose de salles sécurisées. Ces séances sont organisées par le bureau du directeur du renseignement américain. La démocrate Hillary Clinton peut également en bénéficier séparément. Ces rencontres visent à préparer les candidats à la fonction suprême, en cas de victoire à l'élection de novembre, en leur donnant des informations sur l'état des menaces mondiales contre les États-Unis. Mais selon la chaîne NBC, aucune information sur des opérations de renseignement ou d'espionnage ne sera transmise à Donald Trump. 

Trump ne donne pas sa confiance. Donald Trump a minimisé l'importance de la rencontre. Interrogé par la chaîne Fox sur le fait de savoir s'il avait confiance dans les informations transmises par le renseignement américain, il a répondu : "pas vraiment, de la part des personnes qui ont fait ça pour notre pays. Regardez ce qui c'est passé ces dix dernières années. Regardez ce qui s'est passé durant ces années. Ce fut catastrophique". "Je ne vais pas utiliser certaines personnes qui sont en quelque sorte vos standards (...) je ne vais pas les utiliser car elles ont pris de si mauvaises décisions", a ajouté le candidat. 

Inquiétude des démocrates. Des démocrates s'étaient inquiétés de l'accès qu'aurait Donald Trump à des informations sensibles. Et le président Obama lui-même avait adressé un avertissement à peine voilé, lors d'une conférence de presse le 4 août. "S'ils veulent devenir président, il faut qu'ils se comportent comme des présidents", avait-il déclaré. "Et cela signifie pouvoir assister à ces briefings sans en révéler le contenu."