Plan de paix américain pour Gaza : Benjamin Netanyahou dit oui, le Hamas sous pression
Près de deux ans après le 7-Octobre, le Premier ministre israélien a accepté le projet de Washington prévoyant la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza. Le Hamas doit désormais répondre, mais ses exigences pourraient compliquer l’accord.
Un frémissement d’espoir au Proche-Orient. Benjamin Netanyahou a donné, ce lundi, son accord au plan de paix américain pour la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza. Près de deux ans après le 7-Octobre, les Israéliens veulent croire à une issue, tout en demeurant très prudents.
Le Hamas examine l’initiative américaine dans un esprit positif
La balle est désormais dans le camp du Hamas, dont la réponse pourrait être communiquée dans les prochains jours. Ce lundi, le groupe terroriste affirmait qu’il allait examiner l’initiative américaine dans un esprit positif.
Ses dirigeants ne pouvaient pas se permettre de rejeter définitivement ce projet, d’autant plus qu’il est soutenu par leurs deux derniers alliés régionaux : le Qatar et la Turquie. Mais la plupart des observateurs en Israël estiment que le Hamas exigera des modifications, notamment sur les modalités de son désarmement - une perspective qu’il a toujours refusée.
Le mouvement terroriste aura également du mal à accepter de libérer tous les otages en trois jours maximum, comme le prévoit le texte américain. Qui plus est, le retrait des troupes israéliennes de Gaza devra se faire graduellement, sans limite de temps précise.
L’opposition soutient le plan de Trump
Côté israélien, l’opposition soutient le plan américain, avec quelques réserves. Les difficultés pour Benjamin Netanyahou pourraient venir de ses propres alliés politiques.
L’un des leaders de l’aile droite de la coalition, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, a laissé entendre qu’il comptait sur un rejet du plan par le Hamas. Le scénario d’une défection de cette aile droite, et donc d’une chute du gouvernement, n’est pas à exclure.