Nouvelles manifestations anti-Trump à travers les États-Unis

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Des manifestations ont eu lieu depuis mercredi dans les grandes villes du pays, comme ici devant la Trump Tower à New York. © KENA BETANCUR / AFP
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avec AFP
Le plus souvent pacifiques, ces nouvelles manifestations ont réunis surtout des jeunes dans les principales villes du pays.

Pour la deuxième journée de suite, des manifestants ont défilé dans les rues de nombre de villes américaines pour protester contre la victoire inattendue de Donald Trump à l'élection présidentielle du 8 novembre. Des appels à manifester ont aussi été lancés pour le week-end, et pour le 20 janvier, jour de l'investiture du nouveau président.

De manière pacifique. Sur la côte Est, il y a eu des rassemblements à Washington, à Baltimore, à Philadelphie et à New York tandis que, sur la côte Ouest, les manifestants se sont réunis à Los Angeles, à San Francisco, à Oakland et à Portland. Dans leur grande majorité, les manifestations se déroulaient de manière pacifique et disciplinée mais si des cas isolés de désobéissance civile ont été répertoriés ça et là.

Surtout des jeunes. Les rassemblements de ce jeudi ont été, dans leur ensemble, moins importants que ceux de mercredi, la foule bigarrée restant surtout composée d'adolescents et de jeunes adultes.

L'hôtel de Trump protégé. La police a mis en place dans la journée des barrières de sécurité devant le nouvel hôtel de Donald Trump à Washington, et une rangée de plots de béton maintenait les passants à distance de la Trump Tower à New York. Dans la capitale du pays, une centaine de personnes ont manifesté non loin de la Maison-Blanche, où Donald Trump et Barack Obama se sont entretenus pendant une heure et demie pour préparer la transition.

Des "pleurnichards". Le président élu a adopté un ton conciliant depuis sa victoire, lançant un appel à l'unité du pays. Il a toutefois condamné les manifestants dans un tweet : "je viens de connaître une élection présidentielle très ouverte et réussie. Maintenant, des protestataires professionnels, incités par les médias, manifestent. Très injuste". Auparavant, Rudy Giuliani, ancien maire de New York et grand partisan de Donald Trump, a parlé à l'égard des contestataires de "tas d'enfants gâtés et de pleurnichards".