Pour Nicolas Sarkozy, la paix au Proche Orient dépend de la double sécurité d'Israël et de Palestine. 1:34
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Pour Nicolas Sarkozy, invité ce jeudi de la matinale d'Europe 1, le processus de paix au Proche-Orient dépend d'abord de la bonne volonté d’Israël et de Palestine.

Alors qu’un attentat à Tel-Aviv, en Israël, a fait au moins quatre morts mercredi, Nicolas Sarkozy a estimé au micro d’Europe 1, ce jeudi, qu’ "Israéliens et Palestiniens [étaient] condamnés – pardon de cette expression – à vivre ensemble. C’est eux qui feront la paix, personne d’autre."

Effort de paix. La réunion qui a eu lieu vendredi à Paris pour tenter de relancer l'effort de paix entre Israéliens et Palestiniens a été considérée comme "une occasion manquée" ne faisant qu'"éloigner les perspectives de paix", selon le ministère israélien des Affaires étrangères. "La réunion de Paris restera dans l'histoire comme n'ayant d'autre effet que de durcir les positions palestiniennes et d'éloigner les perspectives de paix", avait souligné un communiqué du ministère. Nicolas Sarkozy, de son côté, a estimé que "personne ne parlait", de l'initiative lancée par la France.

Juifs, chrétiens et musulmans. "La naissance et la création d’Israël est un fait incontournable et majeur du XXe siècle. La sécurité et la pérennité d’Israël c’est non négociable ! ", a déclaré le président des Républicains sur Europe 1. "La richesse du Moyen et du Proche-Orient, c’est la diversité. La diversité c’est qu’il faut qu’il y ait des Juifs, des Chrétiens, non pas en Europe mais qui restent en Orient, et naturellement des Arabes", a-t-il détaillé.