Publicité
Publicité

Moyen-Orient : que peut espérer Emmanuel Macron du sommet régional en Irak ?

Jean-Rémi Baudot, à Bagdad, édité par Thibaud Le Meneec . 1 min

Emmanuel Macron est arrivé vendredi soir pour une visite de deux jours en Irak. Ce déplacement commence par un sommet régional à Bagdad, capitale du pays. Sur place, le chef de l'État veut y renforcer le rôle de la France en tant qu'intermédiaire dans cette zone déstabilisée.

C'est une visite qui revêt une importance particulière. Vendredi soir, Emmanuel Macron s'est envolé en Irak pour un déplacement de deux jours, lors duquel il doit notamment participer à un sommet sur la stabilité de la région, avec l'Égypte, la Jordanie, la Turquie, l'Iran, l'Arabie Saoudite. Qu'espère l'Élysée d'une telle rencontre avec des pays dont certains sont ouvertement en conflit ? Est-il possible de stabiliser cette zone actuellement très chahutée ?

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Que ça débouche sur quelque chose"

L'Élysée considère que cette réunion est extrêmement importante pour la stabilité régionale. "Emmanuel Macron est attaché aux résultats, il faut que ca débouche sur quelque chose", explique-t-on du côté de la présidence française depuis Bagdad. 

En clair, l'entourage du chef de l'État a fait de la diplomatie du dialogue son leitmotiv. "L’Irak est un pays charnière dans la région", plaide un conseiller, qui promet des discussions sur la stabilisation du pays, le terrorisme, les minorités ou encore les droits des femmes.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Macron, médiateur international ?

Il s'agit d'un sommet ambitieux et inédit où, en apparence, tout est fait pour amorcer des rapprochements entre des pays multipliant les conflits. À l’image de son homologue irakien, co-organisateur, Emmanuel Macron se rêve en médiateur international.

Pourtant, la France est-elle réellement la mieux placée pour résoudre des crises régionales entre l’Iran et l’Arabie Saoudite ou entre l’Irak et la Turquie ? Par ailleurs, certains pays ne seront représentés que par de simples ministres, de quoi limiter l’impact du sommet. "Favoriser le dialogue, c’est déjà faire baisser les tensions", veut croire l’entourage du chef de l’État à Paris.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dans tous les cas, mettre tous ces pays autour d’une même table est déjà une victoire, mais dans les faits, les exemples syriens, libyens et surtout libanais ont récemment montré les limites du volontarisme diplomatique d’Emmanuel Macron.