Meurtre de Shinzo Abe : la police locale reconnaît des failles de sécurité «indéniables»

Shinzo Abe, ancien Premier ministre japonais, a été tué par balles vendredi lors d'un meeting
Shinzo Abe, ancien Premier ministre japonais, a été tué par balles vendredi lors d'un meeting © SERGEY GUNEEV / SPUTNIK / SPUTNIK VIA AFP
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avec AFP
Au lendemain du meurtre de Shinzo Abe lors d'un meeting électoral à Nara dans l'Ouest du Japon, la police locale a reconnu des failles "indénibales" dans la sécurité dans l'ancien Premier ministre. Elle a promis l'ouverture prochaine d'une enquête pour "clarifier ce qu'il s'est passé".

Des failles "indéniables" existaient dans la sécurité de l'ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe, assassiné par balles vendredi en plein meeting électoral à Nara, dans l'Ouest du pays. Voilà ce qu'a estimé ce samedi le chef de la police locale, qui a promis une enquête. Les mesures de sécurité sont parfois peu strictes lors de ce type d'événement au Japon, où les crimes violents sont rares et où les lois sur les armes à feu très sévères. Certains estiment toutefois que les mesures étaient insuffisantes à Nara, compte tenu du profil de Shinzo Abe.

"Je pense qu'il est indéniable qu'il y avait des problèmes avec les mesures de sécurité pour l'ancien Premier ministre Abe", a déclaré aux journalistes le chef de la police du département de Nara, Tomoaki Onizuka, promettant d'"appréhender pleinement les problèmes et prendre les mesures qui s'imposent".

"Pas de plus grand regret que celui-ci"

"Il est urgent que nous menions une enquête approfondie pour clarifier ce qui s'est passé", a-t-il ajouté, sans s'étendre sur les lacunes spécifiques du dispositif de sécurité de vendredi. "Depuis que je suis devenu officier de police en 1995, pendant ma carrière de plus de 27 ans, je n'ai pas de plus grand remords, pas de plus grand regret que celui-ci", a-t-il déclaré, la voix tremblante d'émotion, au sujet de la mort de l'ancien Premier ministre.