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Libération de Boualem Sansal : hospitalisé en Allemagne, l'état de santé de l'écrivain inquiète ses proches

Wilfried Devillers (envoyé spécial à Berlin, en Allemagne) - Mis à jour le . 1 min
L'écrivain, 81 ans, malade du cancer de la prostate, est toujours à Berlin pour être soigné.
L'écrivain, 81 ans, malade du cancer de la prostate, est toujours à Berlin pour être soigné. AFP / © FRANCOIS GUILLOT / AFP

Mercredi, l'Algérie a accepté de gracier Boualem Sansal, emprisonné depuis un an, après d'intenses négociations menées conjointement par la France et l'Allemagne. L'écrivain franco-algérien est arrivé mercredi soir à Berlin pour y recevoir des soins médicaux avant un éventuel retour sur le territoire national. Mais son état de santé inquiète ses proches.

Laurent Nuñez veut réengager le dialogue avec Alger après la grâce de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Le ministre de l'Intérieur affirme qu'il y a une très forte probabilité qu'il se rende en Algérie, qui dit avoir accepté de libérer l'écrivain après d'intenses négociations conjointement menées par la France et l'Allemagne

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L'écrivain, 81 ans, malade du cancer de la prostate, est toujours à Berlin pour être soigné. Mais l'état de santé fragile de Boualem Sansal inquiète ses proches.

Le retour en France devra encore attendre

On sait ce jeudi soir qu’il est combattif dans un état physique et mental aussi bon que possible au vu des circonstances, malgré une très grande fatigue. Son incarcération dans sa prison algérienne l'a durement éprouvé. Une année durant laquelle il n'était pas suffisamment pris en charge pour son cancer. 

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En Allemagne, il a avant tout besoin de récupérer et il n'est pas question pour l'instant d'un retour en France dans les prochains jours. Mais le scénario est tout de même envisagé dans un futur plus lointain. Boualem Sansal a longuement parlé à ses proches au téléphone ce jeudi après-midi.

Sa femme, Naziha, doit le rejoindre dans la soirée à l'hôpital militaire où il est en convalescence, suivi principalement par une équipe d'oncologues pour le traitement de son cancer de la prostate. Sa libération, l'écrivain la doit en grande partie à l'Allemagne, qui depuis des mois a joué un rôle de médiateur entre Paris et Alger.