Libération du terroriste Georges Ibrahim Abdallah : le parquet général de Paris s'est pourvu en cassation pour tenter de faire annuler la décision
Le terroriste et militant pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah va être libéré et repartir vers le Liban ce vendredi, à la suite de la décision de la cour d'appel de Paris la semaine dernière. Une décision qui ne plaît pas au parquet général de Paris qui s'est pourvu en cassation pour tenter de faire annuler la décision.
Emprisonné en France depuis plus de 40 ans, le terroriste et militant pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré ce vendredi, suite à la décision de la Cour d'appel de Paris, la semaine dernière. Une décision qui n'a pas plu au parquet général de Paris qui s'est pourvu en cassation pour tenter de faire annuler la décision.
Ce recours en cassation ne suspend pas la décision de la Cour d'appel de Paris
Et pour justifier son recours, le parquet général s'appuie sur une jurisprudence de la Cour de cassation qui stipule "qu'une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme, comme c'est le cas de Georges Ibrahim Abdallah, ne peut pas bénéficier d'une libération conditionnelle sans mesure probatoire".
Dès l'audience en appel, la semaine dernière, le parquet général, tout comme le parquet anti-terroriste, s'était d'ailleurs déjà montré défavorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. D'où ce recours en cassation qui ne suspend toutefois pas la décision de la Cour d'appel de Paris.
En d'autres termes, Georges Ibrahim Abdallah pourra bien être libéré ce vendredi de sa prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. L'homme de 74 ans devrait ensuite rejoindre Roissy-Charles-de-Gaulle pour y prendre un avion, direction le Liban, son pays d'origine comme annoncé dans la décision de la Cour d'appel de Paris. Georges Ibrahim Abdallah aura en revanche interdiction de revenir sur le territoire français.