Donald Trump. 0:30
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Alexis Guilleux, édité par Manon Fossat , modifié à
Le "Fact Checker" du journal "Washington Post" a calculé le nombre de mensonges ou d'approximations du président sortant des Etats-Unis, Donald Trump, au cours de son mandat. Une habitude qui a atteint son apogée le 2 novembre dernier, à la veille de l'élection présidentielle, avec 503 fausses déclarations en un seul jour enregistrées par le journal.

30.573. C'est le nombre de mensonges ou d'approximations de Donald Trump au cours de son mandat, selon le "Fact Checker" (vérificateur de faits en bon français) du Washington Post. D'après le journal, l'ancien président des Etats-Unis a fait de fausses déclarations sur à peu près tout, surtout lorsqu'ils s'agissaient d'exagérer la portée de ses réalisations en tant que chef de l'Etat (en citant des chiffres sur l'emploi, le Covid ou l'économie qui ne sont basés sur aucune étude, notamment).

Une malhonnêteté qui a augmenté de façon spectaculaire 

Le Washigton Post estime également que le "taux de malhonnêteté" du président a augmenté de façon spectaculaire au fil du temps, si bien que la moitié de ses mensonges ont été prononcés lors de la dernière année de son mandat. Son record est d'ailleurs établi au 2 novembre 2020, la veille de l'élection présidentielle qui l'opposait à Joe Biden, avec 503 fausses déclarations enregistrées. 

Le journal assure que Donald Trump a surtout menti lors de ses meetings et sur Twitter, créant ainsi une réalité alternative pour ses partisans, persuadés que l'élection de 2020 a été volée. 

Le Washington Post entend bien continuer son fact checking avec Joe Biden, mais dit craindre que l'impact de la rhétorique du mensonge avec Donald Trump se fasse sentir pendant des années dans le débat public américain.