Le tireur des mosquées néo-zélandaises devra répondre de 50 chefs de meurtre

Brenton Tarrant, 28 ans, a tué 50 fidèles dans deux mosquées de la grande ville de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Brenton Tarrant, 28 ans, a tué 50 fidèles dans deux mosquées de la grande ville de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. © HANDOUT / AFP
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avec AFP , modifié à
L'homme arrêté en relation avec les attaques terroristes de Christchurch devra répondre de 50 chefs de meurtre et de 39 tentatives de meurtre devant la justice néo-zélandaise, a annoncé jeudi la police.

Le suprémaciste blanc accusé d'avoir perpétré le massacre des mosquées de Christchurch devra répondre de 50 chefs de meurtre devant la justice néo-zélandaise, a annoncé la police jeudi. L'Australien Brenton Tarrant avait jusque ici été inculpé pour un meurtre seulement, les enquêteurs souhaitant aller vite. Mais la police a expliqué que la totalité des faits qui lui sont reprochés seraient reflétés lors de sa nouvelle comparution vendredi.

"L'homme arrêté en relation avec les attaques terroristes de Christchurch devra répondre de 50 chefs de meurtre et de 39 tentatives de meurtre lorsqu'il comparaîtra vendredi devant la Haute cour de Christchurch", a-t-elle déclaré dans un communiqué. Les enquêteurs n'ont pas exclu d'autres charges contre le suprémaciste, sans autres précision. Elles pourraient avoir un rapport avec d'éventuelles qualifications d'attentat terroriste.

Un carnage dans deux mosquées de l'île du Sud

Le 15 mars, Brenton Tarrant, 28 ans, a tué 50 fidèles dans deux mosquées de la grande ville de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, et diffusé en direct les images du carnage sur Facebook. Il comparaîtra via un lien vidéo depuis la prison haute sécurité d'Auckland où il est détenu. La Haute cour a expliqué récemment que l'audience serait brève et destinée à "établir la position de l'accusé concernant sa représentation légale" et d'autres questions de procédure.

Le tueur a limogé son avocat commis d'office après sa première comparution le 16 mars, ce qui fait craindre qu'il veuille se défendre lui même et se servir de son procès comme plateforme de propagande. Le tribunal a également déclaré qu'il ne serait pas tenu vendredi de dire s'il comptait plaider coupable ou non coupable. Les médias sont désormais interdits de filmer ou de photographier l'accusé.