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Le plan de Donald Trump en passe de réussir à Gaza ? En Israël, on l’espère dur comme fer

Antoine Bienvault (envoyé spécial à Tel Aviv) - Mis à jour le . 2 min
Stéphanie De Muru.

Europe 1 soir week-end

Stéphanie de Muru

Le Hamas a annoncé avoir accepter le principe d’une libération totale des otages israéliens, vivants ou morts, mais souhaite négocier les modalités, refusant le délai de 72 heures proposé par Donald Trump. En Israël, cet espoir fait naître une vive émotion, mêlée à l’attente d’un véritable tournant vers la paix.

Un communiqué historique ? Le Hamas a annoncé son accord sur Telegram pour la libération de tous les otages israéliens, les vivants et les dépouilles. Le mouvement terroriste dit cependant vouloir négocier les détails de ces libérations et affirme qu'elles ne pourront pas avoir lieu en 72 heures comme voulu par Donald Trump. En Israël, on espère, dur comme fer, que cet accord verra le jour et que les derniers otages pourront enfin rentrer.

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Sur la place des otages, où résonnent quelques notes de piano, en soutien à Alon Hoel, toujours prisonnier du Hamas, une lueur d'espoir fait briller les yeux de Michal. Comme beaucoup d'Israéliens, elle prie pour que le Hamas tienne parole et libère les otages. "Je veux croire que ça peut marcher. On n'a pas d'autre choix que d'y croire de toute façon. On prie à chaque instant pour que le Hamas comprenne que cette guerre doit se terminer", confesse-t-elle.

"C'est un grand espoir"

La fin de la guerre, Fabienne veut aussi y croire, rassurée par l'ampleur internationale des négociations. "Il y a plus d'espoir parce qu'il y a plus de parties prenantes. Il y a tout un tas de pays arabes qui ont signé les accords. Les pays européens, apparemment, sont aussi d'accord. C'est un grand espoir. Le plus important, c'est qu'on retrouve nos otages", assure-t-elle.

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Retrouver les otages, mais aussi les soldats toujours engagés à Gaza. La voix chevrotante, Eyal pense à ses deux fils, officiers dans l'armée israélienne : "Nos enfants sont à Gaza depuis le début de la guerre. Ils ont perdu beaucoup d'amis au combat. En tant que parents, on est très inquiets. On a envie que tout cela se termine". "La guerre a trop duré", ajoute-t-il au bord des larmes, avant de prier encore une fois pour que ses fils rentrent sains et saufs.

"On sent vraiment que quelque chose se passe"

Dans la soirée, un rassemblement se tient sur cette place, comme tous les samedis. L'ambiance est particulière après les annonces du Hamas, et l'espoir se lit sur le visage de beaucoup d'Israéliens. La mère d'un militaire capturé le 7 octobre 2023, et déclaré mort par l'armée israélienne il y a un an et demi, veut croire que son fils est toujours en vie. "On a plus d'espoir aujourd'hui. On sent vraiment que quelque chose se passe", affirme-t-elle auprès d'Europe 1.

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Néanmoins, elle veut rester "réaliste car cela fait deux ans qu'on subit un terrorisme psychologique très dur. À chaque fois qu'on y a cru, il s'est passé quelque chose. Mais on doit garder espoir, on n'a pas le choix. On veut le revoir", partage-t-elle. Beaucoup de familles d'otages vont prendre la parole devant environ 10.000 personnes rassemblées sur cette place, alors qu'un vent d'espoir souffle à nouveau.