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«Le choc, le silence, puis l'incompréhension» : le témoignage d'une mère franco-israélienne qui a perdu son fils à Gaza

Antoine Bienvault (envoyé spécial en Israël) . 1 min

Deux ans après les attaques du 7-Octobre en Israël, Europe 1 a rencontré la mère d'un des soldats israéliens tombés au combat. Cette dernière partage ses douloureux souvenirs de la perte de son fils, de son départ jusqu'à l'annonce, par les militaires, de sa mort.

C’était il y a deux ans déjà. Le 7 octobre 2023, les terroristes du Hamas tuaient environ 1.200 personnes en Israël. Un attentat d’une ampleur inédite, qui a provoqué la réaction immédiate d’Israël et une intervention militaire dans la bande de Gaza.

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Depuis le début du conflit, 1152 soldats, policiers, officiers du renseignement ou de la sécurité civile, sont morts selon le ministère de la Défense israélienne. C’est le cas d’Elie, jeune militaire franco-israélien décédé au mois de mars. 

"Tu sais ce qu'il va se passer"

"Elie était à l'armée. Il a quitté la maison un dimanche matin de mai, en nous disant 'je pars 3-4 jours à Gaza, ne vous inquiétez pas'. Et le 22 mai, on entend taper à la porte, mais tout doucement. Je me lève, je regarde par le judas et là, ce sont des militaires. C'est l'image qu'on craint quand l'armée commence. Donc, tu ouvres la porte mais en même temps, tu sais ce qui va se passer", témoigne sa mère au micro d'Europe 1.

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"Ils entrent et demandent s'ils sont bien à la famille Amsalem, et là, ils te disent qu'Elie est parti. Tu as le choc, le silence, puis l'incompréhension", explique cette dernière, qui détaille même qu'une vidéo de sa mort existe, mise en scène par le Hamas, qu'elle et sa famille n'ont, évidemment, "jamais voulu voir".

Elle regrette également que les hommages rendus ne soient pas assez appuyés pour ces jeunes soldats, obligés de faire l'armée et tués "pour aller sauver des gens".