Kris Wu, ex-membre du groupe de K-Pop EXO, condamné à plus de dix ans de prison pour viol

Kris Wu
Kris Wu avait quitté le groupe en 2014 pour se lancer dans une carrière en solo. © CNS / AFP
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avec AFP
Kris Wu, grande star en Chine, a été condamné à 13 ans de prison, dont 11 ans et six mois pour le viol d'une étudiante chinoise lorsqu'elle avait 17 ans. Ex-membre du groupe à succès EXO, le chanteur sino-canadien avait quitté le groupe pour se consacrer à une carrière en solo. Il sera expulsé de Chine après avoir purgé sa peine.

Le chanteur et acteur sino-canadien Kris Wu, immense star en Chine, a été condamné à 13 ans de prison, notamment pour viol, selon un jugement prononcé vendredi, une affaire qui avait suscité un scandale dans le pays. L'artiste de 32 ans a été condamné à "11 ans et six mois d'emprisonnement pour viol", selon le jugement du tribunal du district de Chaoyang à Pékin, qui a ajouté qu'il "était aussi condamné à un emprisonnement d'un an et 10 mois pour le crime de réunion de personnes en vue de commettre l'adultère".

À l'issue de sa peine, il sera expulsé de Chine, indique aussi le jugement.

Un viol sur mineure

Canadien d'origine chinoise, Kris Wu est un ex-membre du groupe sino-sud-coréen EXO. Il avait quitté le groupe en 2014 pour se lancer dans une carrière en solo en tant qu'acteur, chanteur et mannequin. L'an dernier, il avait été accusé par une étudiante chinoise de 19 ans de l'avoir violée pendant un rendez-vous amoureux lorsqu'elle avait 17 ans.

 

À la suite du tollé déclenché par ce scandale, des marques comme Louis Vuitton, Bulgari, L'Oréal et Porsche, dont il était l'ambassadeur, ont suspendu leur partenariat avec le chanteur. Par la suite, d'autres victimes avaient témoigné en ligne pour accuser l'équipe de M. Wu de comportements prédateurs, notamment en les invitant à des soirées karaoké arrosées.

Ces accusations avaient fait émerger un début de mouvement #Metoo en Chine, mais ce dernier a stagné depuis. Redoutant un mouvement de masse incontrôlé, les censeurs contrôlant l'internet avaient rapidement bloqué sur les réseaux sociaux les hashtags et les mots-clé se rapportant à des cas de harcèlement sexuel.