«C'est la première fois que j'ai fait une nuit complète» : retour à la vie normale à Tel-Aviv après la levée des restrictions
Alors qu'un cessez-le-feu est entré en vigueur ce 24 juin entre l’Iran et Israël, après douze jours de conflit, les rues de Tel-Aviv retrouvent un semblant de normalité. La levée des restrictions ce mardi soir marque un retour au calme et les habitants de la ville israélienne reprennent leurs habitudes.
La vie reprend peu à peu à Tel Aviv, jusqu'à peu ciblée quotidiennement par des missiles iraniens. La plupart des consignes de sécurité ont été levées et les écoles sont à nouveau ouvertes depuis ce mercredi matin, même si la menace plane toujours.
"On est un peu dans le déni"
Désertées pendant 12 jours de guerre, les plages ont été prises d'assaut par les habitants de Tel-Aviv, après l'annonce par l'armée israélienne de la levée des restrictions. Les enfants d'Iris, les pieds couverts de sable, sont en train de jouer. C'est la première fois que la famille retourne sur le front de mer, mais la prudence reste de mise. "C'est d'abord pour les enfants que l'on essaie de revenir à la normale. Mais c'est une transition très difficile parce qu'hier encore des missiles s'abattaient sur Tel-Aviv et soudain ça y est c'est le retour à la vie, au travail, au quotidien".
Pour Charonne aussi, la transition est particulière. "En fait, on est un peu dans le déni parce qu'on comprend pas comment hier on était en confinement et aujourd'hui on est complètement libre. C'est un peu spécial mais après, je n'ai pas du tout peur de sortir dans les rues. Je sais qu'il n'y aura pas de requête, c'est-à-dire qu'ils ne prennent aucun risque pour nous. Ça c'est évident", affirme-t-elle.
Dans le centre-ville, sur l'avenue Rothschild, la plupart des commerces sont à nouveau ouverts. José profite du soleil à la terrasse d'un café sans être en alerte ni avoir à repérer l'abri le plus proche.
"C'est la première fois que j'ai fait une nuit complète. Mieux que ça ! Parce que ce qui est le plus angoissant c'est de suivre sur les réseaux l'évolution. Hier, j'aimais le téléphone de côté je n'ai pas regardé une seule fois le téléphone et les annonces. Josée n'espère qu'une chose : que le cessez le feu dur le plus longtemps possible.