Selon les informations d'Europe 1, un accord devrait être conclu dans les prochaines heures permettant la libération d'otages entre les mains du Hamas. 1:41
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/ Crédit photo : Amir Levy / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP , modifié à
Le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait annoncer mardi soir une libération d'otages entre les mains du Hamas. Dans le détail, le mouvement terroriste s’est dit prêt à en libérer une cinquantaine, de manière perlée pendant quatre jours, principalement des femmes et des enfants, en contrepartie d'une trêve de quatre jours.

Les pourparlers s'accélèrent mardi pour la libération d'otages entre les mains du Hamas. Le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait annoncer mardi soir une libération d'otages entre les mains du mouvement islamiste palestinien. Récupérer les otages est l'un des objectifs de l'opération israélienne en cours dans la bande de Gaza et lancée dans la foulée de l'attaque sanglante du 7 octobre perpétrée par le Hamas. 

Dans le détail, le mouvement terroriste s’est dit prêt à libérer une cinquantaine d'otages, de manière perlée pendant quatre jours (12 otages par jour). Il est question d'une quarantaine d'enfants et d'une dizaine de jeunes mères, en contrepartie d’une trêve de quatre jours. Des personnes, parmi lesquelles figurent aussi au moins un Français, qui souffraient de pathologies avant leur enlèvement, mais aucun soldat israélien.

La France a joué un rôle important

En contrepartie, le Hamas aurait obtenu quatre jours de trêve et la libération d’une trentaine de détenus palestiniens, mais aussi le ravitaillement de la bande de Gaza en essence et l’acheminement de près de 200 camions humanitaires par jour.

Quant à la France, elle a joué un rôle important de médiation dans ces négociations serrées, avec les États-Unis et Israël, en lien avec le Qatar. Paris a tout d'abord proposé d'évacuer, dans des hôpitaux français, une cinquantaine d'enfants de Gaza blessés pour les soigner. Enfin, la France a défendu la libération d’une cinquantaine d’otages en contrepartie de l’envoi d’une aide médicale pour ceux qui sont en urgence absolue. Si tous ces éléments restent à confirmer, on devrait s'attendre, dans les prochaines heures, à apprendre une première bonne nouvelle depuis le 7 octobre.