Gaza : le cessez-le-feu est entré en vigueur ce vendredi, annonce l'armée israélienne
Le cessez-le-feu à Gaza est entré en vigueur ce vendredi à midi, heure locale, soit 11 heures à Paris, annonce l'armée israélienne. Selon un communiqué militaire, "les troupes de Tsahal ont commencé à se positionner le long des (...) lignes de redéploiement en préparation de l'accord de cessez-le-feu et du retour des otages".
Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur dans la bande de Gaza ce vendredi, à midi heure locale, soit 11 heures à Paris. "Depuis midi, les troupes de Tsahal ont commencé à se positionner le long des (...) lignes de redéploiement en préparation de l'accord de cessez-le-feu et du retour des otages", indique un communiqué de l'armée israélienne, précisant que "troupes du Commandement Sud (...) continueront d'éliminer toute menace immédiate."
Plusieurs zones du territoire restent "extrêmement dangereuses"
Peu après cette annonce, des milliers de Palestiniens se sont mis en route vers le nord de la bande de Gaza. Néanmoins, l'armée israélienne a prévenu la population que plusieurs zones du territoire restaient "extrêmement dangereuses". "Il est extrêmement dangereux de s'approcher des zones [des villes] de Beit Hanoun, Beit Lahia, Choujaïya [quartier de Gaza-ville] et d'autres zones de concentration des forces israéliennes", souligne ainsi un communiqué du colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l'armée.
Dans le sud également, la prudence est demandée. "Il est extrêmement dangereux de s'approcher de la zone du point de passage de Rafah [avec l'Egypte], du corridor Philadelphie [le long de la frontière égyptienne], ainsi que de toutes les zones de concentration des forces à Khan Younès", poursuit ce communiqué.
Appréhension autour des otages
Dès lors, le Hamas dispose de 72 heures pour libérer les otages israéliens. Et en trois jours, des incidents sont toujours possibles.
Mais l'appréhension concerne également l'état physique et psychologique dans lequel les 20 captifs encore en vie seront libérés après 2 ans de mauvais traitements, de privations et d'humiliation, de tortures également, notamment pour les otages qui étaient soldats au moment de leur capture.
Les meilleurs experts médicaux du pays, des psychologues spécialisés seront mobilisés. L'appréhension porte également sur les corps des captifs morts en détention, le Hamas s'est engagé à les restituer mais l'organisation terroriste est parvenue, semble-t-il, à convaincre pendant les négociations qu'elle n'était pas en mesure de retrouver l'ensemble des dépouilles.
Autre motif d'inquiétude, Israël devra de son côté libérer près de 2000 détenus palestiniens dont 250 terroristes à perpétuité pour avoir pris part des meurtres et des attentats.
