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Bernard Delattre édité par Coline Vazquez , modifié à
Dans sa revue de presse, Bernard Delattre revient sur l'actualité du jour au Japon qui s'interroge sur le stockage des eaux contaminées provenant de la centrale nucléaire. Si les rejeter dans l'océan est une solution pour certains, d'autres y voient le coup de grâce donné aux vendeurs de poisson. 

Neuf ans après la catastrophe de Fukushima, que faire des eaux contaminées qui proviennent de la centrale dévastée le 11 mars 2011 ? Faut-il les rejeter dans l'océan Pacifique ? C'est la question que pose le Mainichi Shinbun, un quotidien japonais, ce mercredi. Au total, le pays va devoir se débarrasser d'un million de tonnes de cette eau qui contient du tritium, substance radioactive. 

Pour deux journaux de droite le Yomiuru et le Senken shinbun, on peut très bien, en effet, la rejeter à la mer, relève Bernard Delattre dans sa revue de presse sur Europe 1. Une option d'autant plus envisageable que l'agence de l'énergie atomique dit, elle-même, que les dégâts causés à l'environnement seraient minimes vu l'immensité de l'océan.

Un coup de grâce pour les vendeurs de poisson

Pas question protestent deux journaux d’opposition Tokyo shinbun et le Asahi. Et pour cause, les pêcheurs de Fukushima peinent déjà à vendre leurs poissons que tout le monde pense, à tort, contaminé. Tout ce tritium rejeté dans l'océan serait donc le coup de grâce donné à leur métier. 

Pourtant, le Japon va bien devoir trouver une solution, car le niveau augmente et le pays commence à manquer de placer pour stocker toutes ces eaux contaminées.