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Anaïs Cordoba, édité par Laura Laplaud , modifié à
La file d'attente est déjà longue pour espérer voir le cercueil d'Elizabeth II à Londres. La dépouille sera exposée à partir de mercredi dans la capitale et jusqu'à lundi, jour des funérailles. Plus de 200.000 personnes s'étaient déplacées en 2002 pour Queen Mum, la reine mère. Pour Elizabeth II, cela pourrait être quatre fois plus.

Après ce dernier adieu à l'Écosse, le cercueil de la reine Elizabeth II va être transféré au Buckingham Palace à Londres. Mercredi, il sera emmené lors d’une procession au palais de Westminster où il restera exposé pendant quatre jours pour que le public vienne se recueillir. Des centaines de milliers de personnes sont attendues dans la capitale britannique et cela représente un immense défi sécuritaire pour les autorités.

750.000 visiteurs attendus

C’est un raz-de-marée humain qui s’apprête à déferler sur Londres : au moins 750.000 visiteurs, huit kilomètres de queue et jusqu’à 20 heures d’attente pour se recueillir devant le cercueil de la reine. À la veille de cet événement sans commune mesure, Mark Rowley le chef de la metropolitain police a tenté de rassurer : "Nous préparons cet événement depuis plusieurs années. Des gens très compétents ont mis beaucoup d’efforts dans cette préparation, et moi-même dans mes postes précédents à la metropolitain police, j’ai participé à ces préparatifs."

10.000 policiers déployés pour surveiller l'événement

La metropolitain police se tient en alerte contre d’éventuelles menaces terroristes mais aussi de potentielles manifestations sauvages. 10.000 policiers vont être déployés dans les prochains jours, et 1.500 soldats se tiennent prêts à intervenir pour contenir les foules.

Des consignes très strictes ont été données : toute personne ivre ou au comportement anti-social sera éjectée de la queue pour accéder au cercueil de la reine. Les t-shirts au slogan politique sont aussi interdits. Les autorités n’écartent pas non plus le risque d’un trop-plein de monde dans les rues Londres. Si c’est le cas, les entreprises ferroviaires devront dissuader leurs passagers de se rendre dans la capitale.