Sommet en Alaska : «Des points ont fait l'objet d'accords», déclare Trump, Poutine veut «ouvrir la voie à la paix en Ukraine»

Pour la première fois depuis 2015, Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés ce vendredi 15 août en Alaska pour négocier un cessez-le-feu en Ukraine, trois ans après le début du conflit. Plusieurs pistes ont être étudiées, en l'absence du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. À l'issue d'une courte conférence de presse, au cours de laquelle ils n'ont pas répondu aux questions des journalistes, les deux dirigeants n'ont pas détaillé le contenu de leurs discussions. Donald Trump a simplement déclaré que "des points" avaient "fait l'objet d'accords", tandis que Vladimir Poutine a assuré vouloir "ouvrir la voie à la paix en Ukraine". 

La conférence de presse se termine

Après quelques minutes seulement, la conférence de presse entre Donald Trump et Vladimir Poutine s'est achevée. Sans que les deux dirigeants répondent aux questions des journalistes et sans que l'on sache réellement sur quels points ils s'étaient accordés.

"Des points ont fait l'objet d'accords"

Sans s'épancher sur la question, Donald Trump a déclaré que "des points" avaient fait l'objet "d'accords". Saluant de "très très bon progrès", le président américain a ensuite conclu la conférence de presse. 

Donald Trump va appeler Volodymyr Zelensky

Le président des États-Unis a vanté "une réunion très productive". Il a ensuite déclaré qu'il appellerait Volodymyr Zelensky pour lui faire un compte-rendu de ce sommet.  

Poutine conclut en saluant à nouveau sa relation avec Trump

" Le président Trump dit que, s'il avait été président à l'époque, il n'y aurait pas eu de guerre. Je peux le confirmer", a notamment assuré le maitre du Kremlin devant les journalistes. 

"Un point de départ"

"Les accords d'aujourd'hui seront un point de départ", estime Vladimir Poutine selon qui ils pourraient rétablir des "relatons pragmatiques" entre la Russie et les États-Unis. 

Poutine juge nécessaire d'"ouvrir la voie à la paix en Ukraine" 

Vladimir Poutine salue "les efforts" de Donald Trump pour parvenir à la paix en Ukraine. "Notre pays souhaite réellement mettre un terme à cette situation", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il fallait s'attaquer "aux causes" de ce conflit. Néanmoins, "la sécurité de l'Ukraine doit être assurée", a-t-il concédé tout en assurant qu'il était nécessaire d'"ouvrir une voix vers la paix en Ukraine". 

La conférence de presse débute

Vladimir Poutine prend la parole en premier et commence par remercier Donald Trump. Le patron du Kremlin évoque "une ambiance constructive et un respect mutuel" avec son homologue américain. 

Les discussions sont terminées 

Selon des agences de presse russe, Donald Trump et Vladimir Poutine viennent d'achever leurs discussions sur l'Ukraine. Une conférence de presse est à suivre. 

Le sommet a débuté

Le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, et leurs conseillers, a débuté. Les deux présidents étaient assis côte à côte devant une inscription sur fond bleu où l'on pouvait lire "Rechercher la paix".

Ils n'ont fait aucune déclaration devant la presse présente sur place. Donald Trump et Vladimir Poutine sont arrivés sur la base militaire Elmendorf-Richardson. Le président américain a eu 40 minutes d'avance sur son homologue russe afin de l'accueillir sur le tarmac.

"Je veux que les tueries cessent" 

Donald Trump a publié sur son réseau social Thruth Social une vidéo à bord du Air Force One. Le président américain a assuré qu'il souhaite "un cessez-le-feu". "Je ne sais pas si ce sera aujourd'hui, mais je ne serai pas content si ce n'est pas aujourd'hui. Tout le monde dit que ce n'est pas possible aujourd'hui, mais je dis juste que je veux que les tueries cessent", poursuit-il.

Le Kremlin, via Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a assuré que Donald Trump accueillera personnellement Vladimir Poutine à sa sortie d'avion sur le tarmac. Selon la télévision d'Etat russe, les négocations pourraient durer "au moins 6 à 7 heures".

Le président américain a échangé avec Alexandre Loukachenko, président de la Biélorussie et allié à Vladimir Poutine, selon l'agence de presse officielle biélorusse Belta.

Volodymyr Zelensky multiplie les déclarations en amont du sommet

De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de continuer à "tuer" en Ukraine, quelques heures avant le sommet. Dans son adresse quotidienne, le président ukrainien a ajouté qu'en dépit de cette rencontre, il n'y avait "aucun signal" montrant que Moscou comptait arrêter son invasion. "Ils continuent aussi à tuer le jour des négociations", a-t-il conclut.

"Avec un voisin comme la Russie, seule la coopération des nations libres peut protéger efficacement chacune d'elles. Nous apprécions le soutien de la Pologne à l'Ukraine", a écrit Volodymyr Zelensky en remerciant son homologue polonais, Karol Nawrocki. Le président polonais avait souligné dans un texte publié sur le réseau X, que "l'armée polonaise, avec les forces ukrainiennes, avait repoussé avec succès la marche vers l'ouest de l'Armée rouge" en 1920. 

"Je remercie la Pologne d'avoir parcouru ce chemin à nos côtés. Félicitations à l'occasion de la Journée des forces armées polonaises et je vous souhaite, à tous et à toutes, une indépendance toujours forte", conclut Volodymyr Zelensky. 

Donald Trump a décollé pour l'Alaska

Le président américain Donald Trump a décollé pour l'Alaska, là où il doit rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine. "GROS ENJEUX!!!", a-t-il écrit quelques minutes avant sur son compte Truth Social.

"Donnant-donnant" 

Afin d'obtenir un cessez-le-feu, la Russie avait précédemment réclamé quatre régions ukrainiennes partiellement occupées. Lesquelles sont, en l'état, jugées inacceptables par Kiev. Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de février 2022 renvoie dos à dos les deux belligérants, sans jamais désigner la Russie comme l'agresseur, parle désormais de "donnant-donnant" en matière de concessions territoriales, d'"échange" ou de "partage".

"La probabilité que rien n'en ressorte est très faible", estime le géopolitologue Gérard Vespierre

Invité ce vendredi matin au micro de Thomas Schnell, le géopolitologue Gérard Vespierre estime que cette rencontre ne devrait pas être un échec. "Il ne faut jamais dire jamais, mais la probabilité que rien n'en ressorte est très faible", insiste-t-il au micro d'Europe 1.

"Il y a eu beaucoup de préparation en amont. Une préparation intensive qui a duré des mois, notamment du côté de Donald Trump qui est arrivé à la Maison-Blanche il y a six mois, donc on peut considérer ce délai de préparation. Surtout , il y a des exigences. La Russie, comme le dit son ministre de l'Économie, est au bord de la récession", poursuit-il. 

Poutine ne fera "pas le malin" selon Trump

Le président américain a assuré jeudi que son homologue russe ne "ferait pas le malin" avec lui. Ira-t-il toutefois jusqu'à agiter la menace de paralysantes sanctions contre la Russie, pour arracher un cessez-le-feu et forcer Vladimir Poutine à revoir à la baisse ses exigences?

Il faut dire que pour l'instant, seul Donald Trump et ses proches sont optimistes. La presse américaine et les experts se montrent tous très prudents, voire assez pessimistes. 

"Cette rencontre a peut-être été organisée trop vite. Plusieurs sources rapportent que l'envoyé spécial Steve Witkoff n'aurait pas compris ce que Poutine lui a dit à propos du plan de paix russe. Poutine va se servir de ses années au KGB pour tenter de ramener Donald Trump dans son camp et de le convaincre, qu'il est vraiment prêt à faire la paix, même si je ne pense pas que ce soit le cas", déclarait par exemple sur CNN John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité du président.