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Isabelle Ory avec M.L
Une semaine après l'attentat perpétré le 14 juillet à Nice, la Belgique célèbre sa fête nationale, jeudi. Des mesures spécifiques ont été prises. 

La tension est palpable, jeudi à Bruxelles, alors que la Belgique célèbre sa fête nationale. Mercredi, la ville a fait face à une fausse alerte terroriste, lorsqu'un jeune Iranien qui étudiait les radiations a mobilisé les forces spéciales et les démineurs tout l'après-midi. Son équipement et son long manteau avaient fait croire à des passants qu'il portait une bombe. La méprise découverte, le porte-parole de la police a affirmé que les autorités ne devaient prendre aucun risque, à quelques heures du coup d'envoi de la fête nationale. 

Bloquer les véhicules. Dans la soirée de mercredi, le grand bal populaire s'est donc déroulé normalement, avec à peine moins de monde qu'habituellement. Mais sous haute sécurité. Après l'attentat de Nice, qui a coûté la vie à 84 personnes, le 14 juillet en France, d'importantes mesures ont en effet été prises en Belgique. Deux points d'accès seulement étaient mis en place, les contrôles étaient systématiques et des camions militaires bloquaient les rues, pour empêcher tout véhicule de s'approcher. 

Feu d'artifice. Jeudi, le défilé militaire et le traditionnel feu d'artifice auront également lieu, même si les autorités reconnaissent être préoccupées. Au lendemain du drame niçois, le chef du gouvernement belge, Charles Michel, avait réuni ses principaux ministres et décidé de maintenir ces événements, jugeant qu'aucune menace spécifique ne visait le pays.