Corruption : les pays émergents comme le Brésil inquiètent Transparency International

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Le pays de Dilma Roussef (en photo) a enregistré la plus forte baisse dans le classement de Transparency International. © EVARISTO SA / AFP
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avec AFP , modifié à
MAUVAIS ÉLÈVES - L'ONG Transparency International rend son rapport annuel sur la corruption dans le monde, mercredi. 

Les puissances économiques émergentes inquiètent de plus en plus l'ONG Transparency International (TI). Dans son rapport annuel sur la corruption dans le monde, rendu public mercredi, l'ONG pointe plus particulièrement du doigt le Brésil ou la Malaisie.

"Les pays prometteurs de l'économie mondiale sont concernés". "Tous les Brics (acronyme des cinq puissances économiques émergentes que sont le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud), les pays prometteurs de l'économie mondiale, sont concernés et ont des scores en-dessous de 50 dans notre index", a expliqué Robin Hodess, directrice de recherche au sein de l'ONG basée à Berlin. 

Le Brésil enregistre la plus forte baisse. Chaque année, Transparency International, ONG basée à Berlin, établit un "rapport sur la perception de la corruption", une évaluation (portant cette année sur 168 pays) sur une échelle de 0 à 100, qui classe les pays du plus corrompu au plus vertueux. Ce travail s'appuie sur des données collectées par 12 organismes internationaux, parmi lesquels la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou encore le Forum économique mondial. Cette année, le Brésil "est le pays qui a enregistré la plus forte baisse dans le classement : il a chuté de 5 points et de 7 places et occupe à présent la 76e place", souligne le rapport.