Coronavirus : Boris Johnson de retour à Londres après sa convalescence

Boris Johnson avait été atteint par le coronavirus.
Boris Johnson avait été atteint par le coronavirus. © AFP
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avec AFP
Au terme de plus de deux semaines de convalescence après avoir été atteint par le coronavirus, le Premier ministre britannique a fait son retour dans sa résidence de Londres dimanche soir. 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est rentré dimanche soir dans sa résidence de Downing Street à Londres au terme de plus de deux semaines de convalescence après avoir été atteint par le nouveau coronavirus, a-t-on appris auprès de ses services.

"Je peux confirmer que le Premier ministre est de retour à Downing Street", a déclaré cette source à l'AFP. Le chef du gouvernement britannique reprend lundi les commandes, après avoir récupéré dans sa résidence de campagne de Chequers.

Pendant son hospitalisation, le leader conservateur a passé trois jours en soins intensifs. Il a à cet égard a affirmé que les choses "auraient très bien pu basculer", saluant le personnel du service public de santé britannique, le NHS, auquel il "doit la vie".

Une forte baisse du nombre de morts enregistrée dimanche

Concernant l'évolution de l'épidémie, le Royaume-Uni a observé des "signes encourageants" avec une forte baisse du nombre des morts dues au nouveau coronavirus enregistrées dimanche. Avec 20.732 décès dans les hôpitaux de patients atteints par le Covid-19, le Royaume-Uni est l'un des pays les plus sévèrement touchés en Europe. Le bilan s'annonce encore plus lourd avec les morts dans les maisons de retraite, qui se comptabilisent par milliers selon les acteurs du secteur. En très nette baisse, le dernier bilan communiqué dimanche recense 413 morts supplémentaires en milieu hospitalier, le chiffre le moins élevé depuis la fin du mois de mars. 

L'un des responsables des services de santé britannique, Steven Powis, a souligné une réduction du nombre des patients admis dans les hôpitaux, ainsi qu'une diminution du nombre des malades en soins intensifs. Mais le gouvernement écarte tout assouplissement prématuré des mesures prises qui ferait courir le risque d'un deuxième pic.