Cessez-le-feu à Gaza : les familles d'otages dans l'espoir de revoir leurs proches capturés par le Hamas
L'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur ce vendredi 10 octobre dans le bande de Gaza. Le plan proposé par Donald Trump prévoit désormais le retour des otages israéliens. Sur la place des otages, à Tel Aviv, les familles espèrent bientôt la fin d'un long calvaire. Mais l'attente paraît interminable.
Sur la place des otages, noire de monde, les familles prient avec ferveur. Elles espèrent que ce sera le dernier shabbat sans leurs proches retenus dans la bande de Gaza. Einav, dont le fils Matan Zangauker est prisonnier depuis plus de 2 ans par le Hamas, prend la parole. Cette mère retient son souffle.
"On est dans des jours, des minutes et des secondes très angoissantes. On reste inquiet. Le combat sera terminé quand les 48 otages seront de retour", déclare-t-elle fébrilement. Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est effectif depuis ce vendredi 10 octobre, mais l'appréhension est toujours là.
"Une nouvelle ère pour Israël et pour la paix"
Des dizaines d'Israéliens sont venus manger, partager un bout de pain et ouvrir une bonne bouteille. C'est bien le signe que l'atmosphère ici commence à changer, comme le constate Claudine, qui habite entre Paris et Tel Aviv.
"Nous sommes venus plusieurs fois, c'est la première fois que je vois des gens sourire sur cette place. Et c'est aussi la première fois que je vois des gens dans une harmonie, et on prie pour que tout se passe bien jusqu'à lundi", déclare-t-elle.
Son mari, Michel, fixe quant à lui l'écran géant qui égrène le nombre de jours depuis ce funeste 7 octobre 2023. "Ce panneau va disparaître en ouvrant une nouvelle ère pour le peuple d’Israël, pour la paix et la réconciliation des personnes et des peuples dans cette région", estime-t-il.
Mais l'angoisse est encore palpable. Une jeune virtuose joue un morceau délicat sur un piano à queue, une musique qui vient réchauffer les cœurs.