Benjamin Netanyahu accuse Emmanuel Macron de se ranger du côté d'une «organisation terroriste»
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit regretter mercredi qu'Emmanuel Macron ait "de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation islamiste meurtrière et d'en relayer la propagande". Le président de la République française avait estimé la veille que les actions menées par le gouvernement de ce dernier à Gaza étaient "inacceptables".
Benjamin Netanyahu a accusé mercredi Emmanuel Macron de se ranger du côté d'une "organisation terroriste" après les critiques du président français sur la ligne suivie par le Premier ministre israélien dans la bande de Gaza.
"Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste islamiste meurtrière et d'en relayer la propagande ignoble qui accuse Israël de crimes rituels", a-t-il dit dans un communiqué de ses services. Lors d'un entretien télévisé la veille, le président français avait estimé que "ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu (à Gaza) est inacceptable" et "une honte".
"Achever l'opération et vaincre le Hamas"
Après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris le 18 mars son offensive militaire dans la bande de Gaza avec l'objectif déclaré de contraindre le Hamas à libérer tous les otages qui y sont encore retenus, depuis l'attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.
Israël bloque aussi depuis le 2 mars l'entrée de toute aide humanitaire dans Gaza, où elle est vitale pour les 2,4 millions d'habitants. "Au lieu de soutenir le camp démocratique occidental qui combat les organisations terroristes islamistes et appelle à la libération des otages, Macron exige une fois de plus qu'Israël se rende et récompense le terrorisme", a ajouté le Premier ministre israélien.
Lors d'un discours devant des soldats réservistes lundi, ce dernier a déclaré que "dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l'opération et vaincre le Hamas". Il a ajouté que ses services s'employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, se disant convaincu que "plus de 50%" partiraient, et "même bien davantage".