Barack Obama : UE et Royaume-Uni resteront des "partenaires indispensables"

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avec AFP , modifié à
Le président américain a assuré respecter le choix des Britanniques, alors qu'il avait pris position contre le "Brexit".

Le président américain Barack Obama a pris acte vendredi du Brexit, affirmant que le Royaume-Uni et l'Union européenne resteraient "des partenaires indispensables" des Etats-Unis. "Les habitants du Royaume-Uni ont parlé et nous respectons leur décision", a indiqué, dans un bref communiqué, Barack Obama qui avait pris très clairement position en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE. "La relation spéciale entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni s'inscrit dans la durée", souligne-t-il, ajoutant que la présence du Royaume-Uni au sein de l'OTAN "reste une pierre angulaire" de la politique étrangère américaine.

Son plaidoyer pour le "in". Insistant sur la relation également cruciale des Etats-Unis avec l'UE, il souligne le rôle joué par l'Union "pour promouvoir la stabilité, stimuler la croissance économique et favoriser la diffusion des valeurs et des idéaux démocratiques à travers le continent et au-delà". Fin avril à Londres, Barack Obama s'était directement investi dans la bataille du référendum en se livrant à un vibrant plaidoyer en faveur du maintien de son allié britannique au sein de l'UE et en mettant en garde contre les conséquences d'un Brexit.

"Le Royaume-Uni sera en queue de peloton". "L'Union européenne ne diminue pas l'influence britannique, elle l'amplifie", avait-il avancé. Le Royaume-Uni "perdrait de son influence mondiale" s'il décidait de quitter l'UE, avait-il lancé. "Certains pensent peut-être qu'il y aura un accord de libre échange Etats-Unis/Royaume-Uni mais cela n'arrivera pas de sitôt (...). Le Royaume-Uni sera en queue de peloton", avait-il prévenu lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique David Cameron, qui a annoncé vendredi sa démission. Ses commentaires avaient été très vivement critiqués par le camp pro-Brexit, qui avait dénoncé l'"ingérence" du président américain et son "hypocrisie".