Les conditions d'entrée dans les pays européens ne seront pas harmonisées cet été. 1:22
  • Copié
Isabelle Ory, édité par Laetitia Drevet , modifié à
Le pass sanitaire, qui doit être adopté mardi au Parlement européen, permettra aux citoyens de l'UE de passer plus facilement les frontières cet été. Mais contrairement à ce que Bruxelles espérait, les conditions pour entrer dans chaque pays ne vont pas être harmonisées pour autant. 

Pour les Européens, les déplacements seront facilités à partir du 1er juillet avec le pass sanitaire, intégrant une preuve de vaccination, un résultat de test négatif ou une preuve de rétablissement du Covid-19 de moins de 6 mois. Le Parlement européen doit adopter définitivement ce certificat mardi. Mais les conditions d'entrée et de séjours dans les différents pays européens ne seront pas harmonisées pour autant. 

Recommandations de Bruxelles

Si les Etats de l'UE se sont mis d'accord en un temps record sur le principe de ce pass numérique, ils ne lui accordent pas tous la même portée. La santé reste en effet une compétence nationale : la Commission émet des recommandations, que les Etats ne sont pas contraints de suivre. 

Les personnes guéries du Covid devront ainsi passer un test pour entrer en France, contrairement à ce que recommande Bruxelles. Les enfants devront être testés seulement à partir de 11 ans, alors que Bruxelles recommande 6 ans. Autre variation en Belgique, où seuls les tests PCR sont reconnus, pas les anti-géniques. En Allemagne, le risque d’une quarantaine plane sur ceux qui viennent d’une zone à forte circulation du virus. Même avec un certificat sanitaire en poche, mieux vaut donc vérifier précisément les conditions de son pays de destination.