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Caroline Baudry // Crédit photo : STRINGER / AFP , modifié à
Cinq jours après l'attaque terroriste à Moscou revendiquée par l'État islamique et ses 139 morts, la Russie insiste sur un lien entre Kiev et les assaillants présumés. Les services de sécurité russes (FSB) accusent l'Ukraine et l'Occident d'avoir facilité l'attentat. Ils déroulent peu à peu le scénario prévisible et cohérent avec les accusations du Kremlin. 

Cinq jours après l'attentat à Moscou, la Russie continue d'insister sur un lien entre Kiev et les assaillants présumés. Ces assaillants ont été arrêtés vers Briansk, selon le comité d'enquête, au sud-ouest de Moscou, la zone est sur la route des frontières les plus proches. 

"Les Ukrainiens avaient préparé comme une fenêtre pour qu'ils passent"

Une situation géographique pour une fuite qui sert les suppositions du patron des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, interrogé par la télévision russe : "Les Ukrainiens avaient préparé comme une fenêtre pour qu'ils passent et ce n'est pas un grand secret que je vous confie, mais de l'autre côté, ils étaient attendus comme des héros". 

Des propos qui correspondent sans surprise aux attentes du Kremlin. "Les islamistes seuls ne peuvent pas organiser un acte pareil. Bien sûr qu’ils ont été aidés. Et nous voyons les premiers éléments ukrainiens dans cette affaire, comme le président l’avait dit. Nous travaillons dans cette direction, qui est confirmée par les premiers aveux des suspects arrêtés", indique le patron du FSB.  

Le patron du très puissant service de sécurité déclare aussi que l'Ukraine a formé ces terroristes au Moyen-Orient. C'est l'un des articles les plus consultés sur le site de l'agence de presse TASS qui abonde les lecteurs de présumées preuves en faveur de la thèse ukrainienne, toujours démentie fermement par le pays et les occidentaux.