Les funérailles d'Elizabeth II lundi ont marqué la fin de cette parenthèse d'unité et de chagrin partagé. La nouvelle Première ministre, Liz Truss, intronisée le 6 septembre dernier, entame vraiment son mandat cette semaine avec un premier discours à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU et un rendez-vous avec Joe Biden.
Des tensions avec les États-Unis
Washington voit d'un mauvais œil la remise en cause voulue par Trump des règles qui régissent le commerce post Brexit avec l'Irlande du Nord. Un protocole conçu pour à la fois protéger l'intégrité du marché européen et éviter le retour d'une frontière terrestre qui pourrait fragiliser la paix, mais l'annonce avait été retardée par le décès de la reine.
Le Trésor britannique va présenter vendredi un mini-budget. C'est le terme employé qui précisera les promesses de la nouvelle locataire du 10 Downing Street, alors que l'inflation a franchi la barre des 10% dans le pays et que des craintes de récession pèsent sur l'économie britannique.
Vers une baisse d'impôt pour les Britanniques ?
Liz Truss compte doper la croissance par des baisses d'impôts. Les marchés craignent un dérapage des finances publiques britanniques. Et comme si cela ne suffisait pas, ce gouvernement, jeudi en principe, doit dire ce qu'il compte faire pour améliorer les services hospitaliers. Là aussi, Liz Strauss est attendue au tournant.