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Après le retour des otages vivants, Israël enterre ses morts dans la douleur et la colère

Cyrille de la Morinerie (envoyé spécial en Israël) . 1 min

Le premier corps d’un otage restitué a été inhumé ce mercredi près de Tel Aviv. Alors que les cérémonies se déroulent dans un profond recueillement, la colère monte en Israël : plusieurs dépouilles manquent toujours, et le Hamas est accusé de ne pas respecter le plan de paix.

48 heures après le retour des otages vivants, Israël récupère difficilement les corps des 28 otages décédés. L’opération, déjà retardée, reste incomplète : 24 dépouilles sont encore attendues, dont 14 devraient être rapatriées ce mercredi 15 octobre.

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Mais un incident vient encore assombrir le tableau : l’une des dépouilles remises ne correspondrait pas à la personne attendue. L’effervescence et la joie du retour des survivants ont désormais laissé place à la tristesse et à la colère.

"Tout le peuple d’Israël souhaite leur retour"

Les Israéliens ont enterré, ce mercredi après-midi, le premier corps restitué dans un profond recueillement. Il s’agit de celui de Guy Illouz, 26 ans.

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L’enterrement a débuté par une procession silencieuse jusqu’au cimetière de Ranana, près de Tel Aviv. Des centaines de personnes, drapeaux israéliens à la main, ont accompagné le cercueil recouvert du drapeau bleu et blanc.

Mais ce mercredi soir, la colère a remplacé l’émotion. Le Hamas n’a pas respecté le plan de paix : plusieurs dépouilles manquent toujours à l’appel. À Jérusalem, Gad exprime sa détresse :

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"C’est très important, dans toute religion, de pouvoir récupérer les corps pour faire notre deuil. Comment voulez-vous être joyeux quand on attend toujours les dépouilles ? Tout le peuple d’Israël souhaite leur retour. On est extrêmement peinés."

Une attente devenue insoutenable

En réaction, Israël a fermé le passage de Rafah, principal point de transit entre Gaza et l’Égypte, et réduit son aide humanitaire. Une décision jugée nécessaire par Jonathan, venu se recueillir au mur des Lamentations : "Je pense qu’il est essentiel de mettre la pression sur le Hamas. Il y a un cessez-le-feu respecté par Israël, mais pas par eux. Tant que les corps ne sont pas rendus, l’accord n’est pas respecté."

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D’autres dépouilles devraient être restituées dans la soirée. Une attente devenue insoutenable pour les familles endeuillées.