Alerte anti-terroriste à Bruxelles : le SMS qui aurait tout déclenché

Des troupes belges patrouillent les rues à Bruxelles, le 23 novembre.
Des troupes belges patrouillent les rues à Bruxelles, le 23 novembre. © AFP
  • Copié
J.D , modifié à
Un SMS intercepté par la police serait à l'origine du passage de la capitale belge à son niveau maximal d'alerte le weekend du 21 novembre, selon les informations du journal belge la Dernière Heure.

Trois jours de paralysie. Samedi 21 novembre, Bruxelles passait à son niveau d'alerte maximale anti-terroriste. Un SMS intercepté par les services de police en serait à l'origine, selon les informations du journal belge la Dernière Heure.

"On est cramés. On doit le faire avant demain". Dans un premier temps, les services de police reçoivent un premier SMS les avertissant d'une attaque imminente dans le métro de la capitale. En réaction, l'alerte passe à 4, son niveau maximale. Une décision que Charles Michel, le Premier ministre belge, justifiait alors par la crainte "d'un attentat comme à Paris". Cela va cependant plus loin quand les policiers interceptent dimanche 22 novembre un autre message au contenu inquiétant :  "On est cramés. On doit le faire avant demain".

Le soir-même une vingtaine de perquisitions sont lancées, des quartiers entiers sont bouclés, et les médias ont pour consignes de ne plus communiquer sur les opérations en cours. Les écoles et le métro ne rouvriront que le mercredi 25 novembre. L'alerte est depuis redescendue à 3.